Nancy-André Rossinot se montre critique envers le projet de réforme du collège, présenté par le Gouvernement au Conseil Supérieur de l’Éducation qui propose la suppression des classes bilangues en 6e.

Dans un communiqué, le Président de la Communauté urbaine du Grand Nancy, André ROSSINOT s’inquiète de ce projet « à quelques jours du lancement du Mai de l’Europe, au cœur d’une Lorraine transfrontalière et, dans une agglomération européenne, attachée à la force des liens entre la France et l’Allemagne. » L’ancien maire de Nancy considère que la suppression des classes bilangues en 6e « constitue une régression pour les partenaires associatifs, pour la communauté éducative et pour tous ceux qui, nombreux dans le Grand Nancy, œuvrent quotidiennement, avec le Goethe Institut, avec l’Université de Lorraine, avec les communes, pour donner aux jeunes les moyens d’être, très tôt, des citoyens européens. »
Selon André Rossinot, cette évolution « aura une résonance particulière en Lorraine, car elle intervient à contre-courant de la dynamique amorcée entre la Sarre et la Lorraine en faveur du renouvellement des partenariats en termes économiques et d’emploi que soutient le Grand Nancy. » Enfin, le président du Grand Nancy juge l’enseignement de la langue allemande « prioritaire » pour les jeunes Lorrains notamment au regard des régions de La Sarre et de Rhénanie Palatinat qui « évoquent ainsi un besoin en main-d’œuvre de l’ordre de 130 000 emplois supplémentaires dans les 10 prochaines années » selon le président d’honneur du parti radical.