La société Lorraine Plants, une société d'espaces verts basée à Richemont en Moselle a proposé de remettre elle-même en état la pelouse du Champ-de-Mars, après la décision du maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), de réclamer 100.000 euros en raison des dégâts provoqués par la manifestation contre le mariage homosexuel. Petit clin d'oeil la société lorraine est située Zone Artisanale du Champ de Mars en ... Moselle.

Après « La manif pour tous » qui s'était déroulée le 13 janvier dernier, la mairie de Paris a fait savoir qu'elle avait adressé à la préfecture de police la facture des dégâts dus au « piétinement » des pelouses par les manifestants, pour une note salée qui s'élève à 100.000 euros. A charge ensuite pour la Place Beauvau de se retourner contre les organisateurs. Le collectif a répondu et Frigide Barjot a assuré lors d'une conférence de presse ce lundi que « pas un contribuable ne paiera » indiquant qu'elle invitait « tous les manifestants à envoyer à M. le Maire un chèque entre 10 centimes et 1 euro ». Enfin, si le montant n'était pas réuni restait « la proposition d'un jeune directeur de société d'espaces verts de Moselle, qui propose de se charger lui-même de la restauration des pelouses ».
« Je ne suis pas sûre que ce soit fait aussi bien » — Anne Hidalgo, première adjointe de Paris
La proposition émane du dirigeant d'une société basée en Moselle, Samuel Bingelmann, directeur de la société Lorraine Plants, qui était présent aux côtés de Frigide Barjot lors de la conférence de presse, ce dernier a expliqué les raisons de cette proposition. « J'ai les mêmes idées que le collectif, ça coûtera moins de 50.000 euros et ça prendra moins d'une semaine, avec la mobilisation de 10 à 20 personnes », a-t-il affirmé.
Interrogée ce mardi matin sur la radio RTL concernant la proposition d'une société d'espaces verts de Moselle de remettre elle-même en état la pelouse,, Anne Hidalgo, première adjointe de Paris, a déclaré : « Je ne suis pas sûre que ce soit fait aussi bien ». Avant de plaider : « Ce n'est pas mesquin, on fait ça avec tout le monde », « avec ceux qui dévastent l'espace public ».