Nancy. Le premier bureau de la sécurité et de la proximité a été inauguré, jeudi 22 juillet 2021, au coeur du quartier Saint-Nicolas à Nancy. Un lieu qui se veut "au plus proche" des préoccupations des usagers.
Coup de ciseau sur un long ruban tricolore, le premier bureau de la sécurité et de la proximité — situé au 61, rue Saint-Nicolas à Nancy — a été inauguré ce jeudi 22 juillet par Mathieu Klein, Maire de Nancy, Président de la Métropole du Grand Nancy, et Lionel Adam, Adjoint au Maire délégué à la sécurité, à la propreté et aux tranquillités publiques, en présence d’élus, policiers et représentants de l’État dont Arnaud Cochet, préfet de Meurthe-et-Moselle.
Portée par la politique de la ville, cette nouvelle adresse, située en plein cœur de la zone de sécurité prioritaire, s’inscrit dans une volonté d’être au plus proche des préoccupations des habitants et autres usagers afin d’apporter aide et l’assistance aux citoyens.
« Nous avons la responsabilité de veiller à ce que l’espace public soit accessible à toutes et tous » a martelé Mathieu Klein lors de son discours inaugural pointant du doigt un large éventail de faits et méfaits dont le harcèlement de rue, les deals qui occupent l’espace public ou encore des commerçants qui pourraient se sentir mal à l’aise voire « ne pas dire menacer dans l’exercice de leurs métiers » ou encore les personnes âgées, personnes à mobilités réduites « qui parfois craignent de circuler sur un trottoir » face à une trottinette, un vélo ou une voiture mal stationnée. Sans oublier les dépôts sauvages de déchets et les déjections canines... « Toutes ces intranquillités, ces incivilités du quotidien qui pourrissent la vie parfois des habitants, des salariés, des commerçants sont celles qui doivent faire l’objet d’une vraie attention », a dit Mathieu Klein rappelant la dimension républicaine et d’intérêt général du lieu.
Mathieu KLEIN, Maire de Nancy, Président de la Métropole du Grand Nancy
« Nous croyons à la régulation, au partage, à l’esprit de responsabilité », a affirmé l’édile, mais « lorsque la prévention a fait son œuvre, l’explication a été donnée, que la pédagogie a été au rendez-vous et que malgré tout cela les incivilités se poursuivent il faut aussi que les sanctions soient adaptées, proportionnées, mais réelles pour que le message puisse être entendu » a plaidé Mathieu Klein.
Chaque jour du lundi au vendredi et pendant plusieurs heures les policiers municipaux de Nancy assureront cette fonction d'écoute et de dialogue au sein du bureau de la sécurité et de la proximité pour recevoir les doléances, accueillir, orienter, écouter et diriger le cas échéant vers la police nationale. Ils seront assistés dans les étages supérieurs de l'édifice par des agents de la brigade cadre de vie déjà sur le terrain pour sensibiliser ou traquer les mauvais comportements liés à la propreté.
Une présence de la police municipale de Nancy qui se verra renforcée « dans les mois et les années qui viennent » afin de prendre le pouls d’un territoire et d’un quartier afin « d'agir, intervenir, orienter, guider, rassurer, aider et accompagner, mais bien sûr sanctionner lorsque c’est nécessaire » a indiqué Mathieu Klein. En complément sur le terrain, des patrouilles seront déployées jusqu’à trois fois par jour sur la rue Saint-Nicolas, rue du Pont Mouja, les rues perpendiculaires pendant qu’un véhicule de service sera stationné devant le poste de police.
« Nous avons décidé de faire de la proximité, le fil conducteur de la politique de sécurité et de la tranquillité publique de la ville de Nancy ». Des moyens ont été engagés sur ce point pour recruter de nouveaux postes de policiers municipaux dès 2021. « Nous portons ainsi durant les six années de mandat, les effectifs de 70 à 100 pour atteindre l’objectif d’un policier municipal pour 1000 habitants environ », a souligné Mathieu Klein.
Cette antenne de proximité républicaine ouverte du lundi au vendredi de 11 h à 14 heures permettra en outre d’accueillir des partenaires institutionnels et notamment la justice de proximité impliquée dans les questions des dépôts sauvages des ordures ménagères et le non-respect des jours et heures de collecte.