Avec l'autorisation d'un huis clos partiel pour le match Nancy - Ajaccio et la validation du Père Cent à Nancy, le syndicat de policiers Unité SGP Police FO pointe la mise en danger des effectifs de police et le manque de moyens...
Le syndicat Unité SGP FO de l’antenne 54, majoritaire chez les policiers, s’inquiète des conséquences du coronavirus et du manque de matériel pour protéger les policiers de Meurthe-et-Moselle. Dans un communiqué de presse transmis mercredi, le syndicat évoque les mesures prises pour éviter la propagation du covid-19 dans le département avec la décision d'un huis clos partiel autorisant l’accès aux personnes munies d’un billet VIP lors de la rencontre sportive de Nancy — Ajaccio . Une décision jugée incompréhensible et « à l’encontre des instructions du Premier Ministre ».
Autre grief, le « Père Cent » à 100 jours du bac, une tradition sans autorisation officielle, mais généralement tolérée par les services publics. La manifestation qui doit se tenir le mercredi 18 mars n'étant pas soumise à déclaration, les autorités ont pris acte de l'évènement tout en diffusant « un message de vigilance au regard du contexte sanitaire », fait savoir la préfecture de Meurthe-et-Moselle.
Des évènements synonymes pour les policiers « d’une mise en danger des effectifs de police qui ne disposent pas d’assez de masques pour préserver leur santé et ainsi pouvoir continuer à effectuer la totalité de leurs missions ».
Le syndicat réclame « l’interdiction totale des manifestations liées au Père Cent en vue de protéger la jeune population ainsi que l’application du huis clos total pour le match Nancy-Ajaccio ». En outre, Unité SGP FO rappelle dans un communiqué que la célébration du « Père Cent » donne lieu « à de nombreux rassemblements certes festifs, mais désordonnés et à des scènes de chahuts parmi les étudiants qui engendrent de nombreux contacts physiques entre les participants ».
Dans le cas où les recommandations ne seraient pas suivies d’effet, le communiqué précise que le syndicat se réserve le droit de saisir son service juridique pour un possible retrait des policiers.