Le parti socialiste a lancé une campagne en faveur d'un référendum d'initiative partagée pour le rétablissement de l'ISF, le PS 54 interpelle les parlementaires du département... 

 

Son rétablissement est une des revendications des « Gilets Jaunes », mais Emmanuel Macron ne veut pas en entendre parler. L'impôt sur la fortune est aujourd'hui au centre du Grand Débat National malgré la volonté revendiquée du président de la République de ne pas le faire renaître de ses cendres. Pour faire plier l'Élysée, les groupes socialistes à l'Assemblée nationale et au Sénat ont engagé une procédure de referendum d'initiative partagée prévue à l'article 11 de la constitution. Selon ce dernier, il faut recueillir 185 signatures de parlementaires puis l'engagement de 10% du corps électoral soit environ 4,7  millions de signatures pour que puisse se dérouler un référendum sur cette question de la suppression de l'ISF. Cette mesure qualifiée « d'injuste symboliquement et fiscalement » par Marie-José Amah, secrétaire fédérale PS54 aux nouvelles pratiques militantes alors que dans le même temps il a été décidé « de la baisse des APL ou encore la hausse de la CSG.» Face aux arguments pour justifier cette suppression, selon Bertrand Masson « rien ne démontre que les gens quittent la France ou reviennent depuis la suppression de l'ISF » aussi pour répondre à la difficulté de récolter cet impôt « quand on veut, on peut, l'état arrive bien à lutter contre la fraude aux aides sociales » répond Marie-José Amah. 

Vendredi 25 janvier, 159 parlementaires avaient donné leur signature « tous les parlementaires du parti socialiste et de la France Insoumise ont signé », annonce Bertrand Masson, premier secrétaire fédéral du PS 54. Il manque donc 26 signatures et pour ce faire, le PS 54 a décidé d'envoyer un courrier aux parlementaires n'ayant pas encore donné leur signature notamment les parlementaires de la majorité, mais aussi de droite de Carole Grandjean en passant par Jean-François Husson ou encore Thibaut Bazin « la majorité des Français veut le rétablissement de l'ISF,  les parlementaires doivent être à l'écoute de leurs concitoyens » déclare malicieusement Bertrand Masson. Ce dernier estime par ailleurs que le PS, qui a lancé une plateforme numérique pour recueillir les signatures nécessaires https://www.referendum-isf.fr/#/ , en engageant cette procédure « est dans son rôle de parti politique et de premier groupe d'opposition de gauche. » Pour Baptiste Pavot, secrétaire fédéral aux sections locales « il s'agit d'offrir un débouché démocratique face à la violence » qui s'exprime lors des manifestations des « gilets jaunes », mais aussi montrer que finalement le référendum d'initiative citoyenne demandé par les gilets jaunes existe déjà un peu avec le référendum d'initiative partagée même si justement elle est partagée avec les parlementaires...

 
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