Le projet de Science participative TIQUoJARDIN recherche des volontaires pour collecter les tiques dans les jardins privés autour de Nancy. L'an dernier, le projet avait permis de constater la présence de tiques dans 40 % des jardins participants.
Si vous vivez en Meurthe-et-Moselle à moins de 30 km de la Métropole du Grand Nancy, que vous possédez un jardin d’au moins 100 mètres carrés et que vous avez envie de faire avancer la recherche, alors vous devez savoir que vous pouvez participer au projet TIQUoJARDIN .
Ce programme de recherche en collaboration entre l’Anses, l’INRAE, l’Université de Lorraine et le Centre permanent d'initiatives pour l'environnement (CPIE) vise à collecter des données sur la répartition géographique des piqûres de tiques et des agents pathogènes qu’elles transportent en France en fonction des milieux, de la météorologie et des saisons en s'intéressant de près à nos jardins !
Et pour cause, d'après les données du programme Citique, il faut savoir que plus d'un quart des piqûres de tiques ont lieu dans les jardins privés. Loin d’être inoffensive, la morsure de la tique est reconnue comme un dangereux vecteur d’agents infectieux (bactéries, virus et parasites), dont la plus connue la bactérie Borrelia, responsable de la maladie de Lyme. Une bonne raison de les traquer pour mieux les connaître.
L'objectif des 150 jardins privés pour 2022
La première édition lancée l'an dernier avait permis de constater la présence de tiques dans 40 % des jardins participants, avec en moyenne quatre tiques par jardin. L'espèce Ixodes ricinus était la plus fréquente (246 sur 254 collectées), mais trois autres espèces de tiques ont été prélevées.
Cette deuxième année de collecte qui débutera officiellement à compter du 1er mai et s'achèvera le 10 juillet permettra d’affiner ces premiers résultats et de déterminer les caractéristiques des jardins avec des tiques. "Nous nous sommes fixés d'atteindre 150 jardins cette année. Plus nous aurons de participants, plus nous aurons de données pour déterminer les facteurs environnementaux qui influencent la prsence de tiques dans les jardins", commente Laure Bournez, du laboratoire de la rage et de la faune sauvage de l'Anses, à Nancy.
Pour cette étude un kit de prélèvement, composé notamment d’un tissu blanc, d’une loupe, d’une pince et de contenants, sera remis aux habitants.
Pour en savoir plus sur cette seconde édition vous pouvez également consulter cette page : https://www.citique.fr/tiquojardin/
Retrouvez nos reportages en vidéo lors de la 1ère édition 2021.