Nancy- Les douaniers ont procédé à la saisie de plus d'une tonne de cannabis au péage de Gye ce samedi 15 avril. Une saisie dont la valeur sur le marché du détail peut être évaluée à 7 millions d'euros, selon la JIRS de Nancy.
Le 15 avril 2017, les agents des douanes de la brigade de surveillance intérieure (BSI) de CHAUMONT (52), agissant dans le cadre d'une opération de contrôle coordonné au long de l'autoroute A31 ont procédé au niveau de la barrière de péage de COLOMBEY-LES-BELLES (54), à la visite d'un ensemble routier immatriculé aux Pays-Bas qui a permis le découverte de produits stupéfiants.
Selon un communiqué de la JIRS de Nancy (Juridiction interrégionale spécialisée), les douaniers ont constaté qu'outre un chargement de céréales, la remorque de l'ensemble routier contrôlé contenait plusieurs dizaines de cartons remplis de marchandises, conditionnées sous la forme de valises marocaines. Les marchandises cachaient 1.164,3 kg de résine de cannabis et de 14 kg d'herbe de cannabis. Le chauffeur du camion, ressortissant néerlandais, était placé en retenue douanière par la BSI de CHAUMONT. A l'issue de sa retenue douanière, il était remis aux fonctionnaires du service régional de police judiciaire (SRPJ) de NANCY (54) qui procédaient à son audition.
Compte tenu de la quantité saisie et du caractère international du trafic, la juridiction interrégionale spécialisée de NANCY s'est saisie de l'enquête de flagrance. Le 19 avril 2017, à l'issue de sa garde-à-vue, une information judiciaire était ouverte à la JIRS de NANCY des chefs d'importation en bande organisée de produits stupéfiants (faits qualifiés de crime, 30 ans de réclusion criminelle encourus), acquisition, transport et détention de produits stupéfiants et association de malfaiteurs (faits délictuels, 10 ans d'emprisonnement encourus). Cette saisie de plus d'une tonne de cannabis, dont la valeur sur le marché du détail peut être évaluée à 7 millions d'euros, constitue pour la JIRS l'une des saisies douanières les plus significatives depuis sa création en 2004, souligne la JIRS.
A l'issue de sa mise en examen par le juge d'instruction de la JIRS, le chauffeur du camion était placé en détention provisoire.