Nancy. Un réseau d'association de malfaiteurs a été démantelé et quinze de ses membres condamnés mardi à Nancy. Le préjudice total des faits imputés à ces individus s'élève à près de 800 000 €.
L’audience de la juridiction interrégionale spécialisée de NANCY a condamné ce mardi, quinze individus comparaissant depuis plusieurs jours pour répondre de recel, d’association de malfaiteurs et d’une quarantaine de faits de vols de câble téléphonique pour un préjudice total de près de 800.000 €. Des faits commis du 14 février au 24 septembre 2013 au préjudice de la société Orange, dans plusieurs départements et notamment dans la Côte d’or, la Nièvre, la Saône et Loire, la Mayenne, les Yvelines, la Marne, la Seine et Marne, la Haute Saône, les Deux-Sèvres et le Maine et Loire a expliqué dans un communiqué le parquet de la juridiction interrégionale spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée de Nancy en charge de cette affaire. L’enquête a permis d’identifier 15 personnes, toutes en lien avec un camp de nomades, établi à Champs sur Marne dans le département de Seine et Marne et de comprendre le fonctionnement de ce groupe criminel.
Les surveillances ont notamment permis de constater l’existence d’équipes structurées, hiérarchisées et capables de se déplacer jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres de leur base. Selon le parquet de Nancy, les vols ont été commis de nuit, les câbles sectionnés acheminés en région parisienne et brûlés à proximité du camp de Champs sur Marne. Les enquêteurs de la section de recherche de Dijon et de l’office central de lutte contre la délinquance itinérante ont pu également mettre en évidence une filière de recel de ces métaux et confondre deux personnes pour le recel d’une grande quantité de cuivre provenant de ces vols. Par ailleurs, un individu a été identifié comme le chef des équipes de voleurs et le bénéficiaire final du produit des vols.
À Nancy, les 15 prévenus ont été condamnés et les peines prononcées se sont échelonnées entre un et cinq ans d’emprisonnement. Le tribunal a également prononcé la confiscation de deux maisons en Roumanie, dont le financement provenait du produit des vols.