NANCY. Une quinquagénaire a été placée en garde à vue dans l’affaire de l’alerte à la bombe de vendredi 29 janvier à Nancy...

Vendredi 29 janvier peu avant midi, deux appels téléphoniques anonymes successifs parvenaient à l’hôtel des ventes Anticthermal, rue du Placieux à Nancy pour prévenir de l’explosion imminente de deux bombes. La société de ventes aux enchères était alors évacuée et un périmètre de sécurité mis en place. Une fouille de tout le bâtiment menée par les forces de sécurité et les services de déminage avait permis d'établir qu’il s’agissait d’une fausse alerte.
Empêcher ou retarder une vente de bijoux...
Plusieurs jours après les faits, les enquêteurs de la brigade criminelle parvenaient à identifier le numéro appelant et à convoquer l’individu. Une femme de 50 ans, demeurant sur le Plateau de Haye, inconnue jusqu’à présent des services de police s’est présentée ce jeudi aux services de police. Cette dernière a reconnu les faits et a expliqué aux enquêteurs qu'elle voulait faire "annuler ou retarder" une vente qui se déroulait ce jour-là qui concernait ses bijoux de famille. Placée en garde à vue ce jeudi, la quinquagénaire devra répondre de ses actes vendredi après-midi au parquet de Nancy.