NANCY. Un violeur récidiviste de 48 ans a arraché jeudi son bracelet électronique avant de prendre la fuite. L'homme domicilié à Nancy est toujours activement recherché.

Le portrait de Jean-Luc Moindrot a été exceptionnellement dévoilé et diffusé publiquement avec l’intention d’agir en « prévention de la population », a indiqué Thomas Pison vendredi en milieu d’après-midi lors d’une conférence de presse au parquet de Nancy. L’homme, un violeur récidiviste de 48 ans domicilié dans le quartier Sainte-Catherine à Nancy effectuait sa fin de peine avec un bracelet électronique à son domicile lorsqu’il l’a brisé jeudi 12 juin avant de prendre la fuite.
Déjà condamné en 1991 pour viols, puis une nouvelle fois en 2001, le quadragénaire avait été condamné à une peine de 20 années de réclusion criminelle, assortie d’une peine de sûreté des deux tiers. Il avait été placé sous surveillance judiciaire et soumis à un bracelet électronique en décembre 2013 et devait également répondre à des rendez-vous réguliers avec la justice et le corps médical avec la mise en place de soins pour contrôler ses pulsions sexuelles.
Selon le parquet l’homme n’aurait pas perdu de temps et aurait déjà quitté Nancy. L’individu est considéré par la justice comme « dangereux, violeur et pédophile ».