Fédélor, première organisation représentative des étudiants de l'Université de Lorraine a réagi aujourd'hui concernant les dégradations et tags commis sur le campus lettre de Nancy vendredi 9 mai. L'Université de Lorraine devrait déposer plainte aujourd'hui.
Les faits se sont déroulés vendredi 9 mai à la Faculté de Lettes de Nancy, plusieurs façades des bâtiments de l'Unversité ont essuyé une série de tags commis par des vandales qui n'ont pas été identifiés, parmi les inscriptions « Mort aux patrons », « Révolution sociale et libertaire » ou encore « Brûles ta préfecture ».
Des dégradations pour lesquelles, la Fédélor, première organisation de représentation des étudiants de l’Université de Lorraine s'est exprimée pour condamner « fortement tout acte de dégradation et de vandalisme au sein de notre université à des fins politiques ou autres car il ne s’agit que d’une attaque envers les principaux usagers des lieux : les étudiants ».
Dans un communiqué transmis aujourd'hui, l'organisation regrette « l’image offerte par un tel spectacle ainsi que ses conséquences sur la perception des étudiants par la société ». « Les injures à des institutions publiques les menaces envers une population ciblée et d’une manière générale, tout appel à la violence ne sauraient représenter les étudiants de l’université de Lorraine et ne sont que le fruit de groupuscules hostiles à la cause des étudiants et à notre communauté. Les bâtiments de l’université de Lorraine sont des bâtiments publics qui ne sauraient servir de cibles à des revendications politiques appelant à la violence d’autant plus qu’ils sont entretenus aux frais de tous les citoyens » déclare-t-elle encore.
De son côté l'Université de Lorraine, contactée par nos soins, a confirmé les faits ce matin et indiqué qu'une plainte serait déposée au commissariat Lobau à Nancy « ces prochaines heures ».
Les tags, encore visibles devraient être effacés cette semaine.