Dix sous-traitants qui intervenaient sur un chantier à la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) ont été légèrement irradiés mercredi.

C’est lors des contrôles systématiques en sortie de zone nucléaire que « de légères traces de contamination ont été détectées sur dix salariés d’entreprises extérieures qui intervenaient sur un chantier de l’unité de production n°2, dans le cadre de son arrêt programmé débuté le 12 avril dernier » explique la centrale dans sa lettre d’information hebdomadaire.
Les salariés concernés ont été pris en charge par le service médical du site. Les premières analyses médicales ont confirmé « la présence de traces très réduites de contamination interne, en dessous des seuils d’enregistrement réglementaires et sans conséquence pour les intervenants qui ont regagné leur domicile » a précisé le centre nucléaire.
Conformément aux procédures habituelles, une analyse a été mise en place afin de déterminer l’origine exacte de celle-ci et l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et les pouvoirs publics informés de l'événement. Le 28 avril dernier, l’Autorité de la sûreté nucléaire avait pointé dans son rapport annuel les mauvais résultats de la centrale « en retrait par rapport au reste du parc nucléaire d’EDF en matière de radioprotection » et avait préconisé la poursuite des efforts engagés pour atteindre le « niveau attendu ».