Nancy. L'affaire de Nelly Haderer ressurgit vingt-sept ans après les faits sur la scène publique, aujourd'hui l'avocate de Jacques Maire avait organisé un point presse au cours duquel l'homme a réaffirmé son innocence.
Acquitté en 2008 et indemnisé d’une somme de 200 000 € dans l’affaire du meurtre de Nelly Haderer, une jeune mère de famille de 22 ans retrouvée mutilée et en partie dépecée le 31 janvier 1987 dans une décharge de Rosières-au-Salines, au sud de Nancy, Jacques Maire est à nouveau désigné comme principal suspect dans cette affaire sordide.
Cette fois-ci avec un rebondissement totalement imprévu, des résultats ADN issus de l’analyse d’une goutte de sang sur le pantalon de la victime, une goutte vraisemblablement jamais exploitée au cours des enquêtes, désignant Jacques Maire.
Quelques heures après que le parquet de Nancy se soit exprimé l’avocate de Jacques Maire, Me Liliane Glock avait convoqué la presse. Au cours de cette conférence, le principal suspect a pris la parole et a clamé son innocence « je n’ai rien à me reprocher c’est tout ce que j’ai à dire », rappelant au passage ses années passées derrière les barreaux « j’ai quand même fait 28 mois de prison ! ». Jacques Maire a également rappelé qu’il avait « toujours demandé les analyses ADN » pour connaître la vérité. « Moi aussi, je veux savoir qui est le coupable » a-t-il conclut.