Faits divers. Un quadragénaire défavoblement connu des services de police a été interpellé après s'être introduit par effraction dans un pavillon à Malzéville. Son butin, des boucles d'oreilles et « des boyards de Fort Boyard ».
Tout ce qui brille n’est par or, mais il est bien connu que tout ce qui brille attire le regard. Mardi après-midi aux alentours de 10 h 30, la Brigade anticriminalité (BAC), alertée par les propriétaires, intervenait sur un cambriolage en cours dans un pavillon de Malzéville. Si le cambrioleur avait déserté les lieux, les policiers en profitaient pour faire leurs premières constatations et découvraient qu’une vitre avait été cassée et une caméra arrachée.
C’est au cours de l’exploitation des bandes de vidéo-surveillance que les forces de l'ordre reconnaissaient formellement les traits du mis en cause, régulièrement impliqué dans des faits de vols, qu’ils avaient croisé un peu plus tôt sur le secteur. Ils se mettaient aussitôt sur sa trace et le repéraient un peu plus loin dans le quartier Jericho où le suspect était interpellé.
Placé en garde à vue à l’hôtel de police de Nancy, le mis en cause présumé était entendu par les policiers de l’Unité des Atteintes au Biens (UAB).
D’après les investigations, dans le pavillon de Malzéville, l’homme est suspecté d’avoir volé une paire de boucles d’oreilles et plus atypique « des Boyard de Fort Boyard », des pièces dorées à l’effigie du tigre du jeu télévisé. L'essentiel du butin a été retrouvé lors d’une perquisition au sous-sol de l’édifice malzévillois dans lequel il logeait.
Un trésor en toc qui avait tapé dans l’oeil du mis en cause charmé par le poids de ces lourdes pièces et de leur probable valeur, a-t-il expliqué au cours de sa garde-à-vue.
Mais ce n’est pas à la prison du fort, mais bien au centre de détention que le mis en cause a été placé. Ce dernier restant sous le coup de l’exécution de trois jugements. L'homme est connu pour des faits similaires dont le vol d'un perroquet dans une animalerie ou encore en s'illustrant par des comportements plutôt surprenants comme de se jeter dans le canal pour échapper à un contrôle de police, avant de se faire ramener à la berge par ces mêmes policiers.
À la lumière de ce vol par effraction, il fera donc l’objet d’une comparution différée devant le tribunal judiciaire fixée à octobre 2021 pour « vol aggravé par effraction dans un local d'habitation ».