Convoqué à l’hôtel de police de Nancy pour une affaire de vol avec circonstances aggravantes commise en avril dernier, un mineur de 17 ans s’est illustré par des faits de rébellion et outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique. Un des policiers du commissariat a été victime d’une fracture de la main droite.
Les faits de départ s’inscrivent le 2 avril 2021 à Malzéville, ce jour-là deux individus ciblaient un jeune homme se promenant à Malzéville pour lui voler sous la menace d’un couteau son téléphone, de l’argent à hauteur de 50 euros ainsi qu'un tour de cou. Les deux individus ont ensuite pris la fuite. La victime s'est vue délivrer 5 jours d'ITT. À la suite des investigations menées par la sûreté départementale, un premier suspect majeur âgé de 36 ans originaire de Saint-Max était interpellé quelque temps après se voyant délivrer une reconnaissance préalable de culbabilité (CRPC) doublée d'une convocation par officier de police judiciare (COPJ) pour le mois de février 2022. Le second, un mineur de 17 ans également originaire de Saint Max était identifié, ces derniers jours, et faisait l’objet d’une convocation au commissariat central.
Conduit par sa mère au rendez-vous ce lundi 21 juin, ce deuxième comparse suspecté d’être également impliqué dans ce vol aggravé a rapidement fait état d’un comportement récalcitrant et véhément. D'abord contrôlé en possession de 1g de cannabis, il était placé en garde à vue par les enquêteurs. Sur le chemin qui l'y conduisait, le jeune homme s'illustrait par une première salve d'outrages et une rébellion envers le geôlier. À cette occasion, le geôlier était blessé d'une fracture de la main droite pour laquelle il devait être opéré ce mercredi matin.
L’audition était du même acabit, le mis en cause proférant d'autres outrages et menaces de mort en présence de son avocat à destination de deux autres policiers de l’Unité des Atteintes aux Biens. Les échanges se concluaient par un coup de tête que le jeune mineur assenait à l’ordinateur.
Convoqué à l'origine pour s’expliquer sur deux circonstances, il devra dorénavant répondre de sept chefs d’accusation, de vol aggravé en réunion et sous la menace d’une arme, mais aussi de rébellion et d'outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Le jeune homme était présenté ce mercredi devant le parquet mineur en vue d’une mise en examen et un placement sous contrôle judiciaire.