En permission de sortie le week-end dernier, un détenu du centre de détention de Nancy Maxéville est suspecté d’avoir violemment frappé la mère de sa fille jusqu'à casser la porte de la salle de bain où elle s'était réfugiée. Interpellé en prison, il devra répondre de ses agissements présumés devant le tribunal judiciaire de Nancy.
Samedi 8 mai 2021 profitant d’une permission de sortie pour le week-end afin de voir sa fille, un détenu s’est rendu au domicile de la mère de son enfant à Malzéville. D’après les éléments de l’enquête reposant sur les auditions, l’homme se serait illustré — à la suite d’un différend — par un déchainement de violences à l’encontre de la mère de son enfant.
Après quelques échanges de coups exercés des deux côtés, la jeune femme de 32 ans subissait les foudres de son conjoint. Elle était notamment giflée, tirée par les cheveux et bloquée au sol jusqu’à se voir asséner un coup de poing. Des faits particulièrement glaçants puisque la victime tentait de trouver refuge dans la salle de bain en s’enfermant. Sans succès, puisque ce dernier y pénétrait par la force.
C’est une voisine alertée par les cris qui permettait de mettre fin à la situation provoquant le départ du père de famille du logement.
Souffrant de contusions, elle présentait en outre une importante plaie au niveau du genou, des blessures pour lesquelles la jeune femme se rendait à l’hôpital pour y recevoir des soins. Pas moins de dix points de suture lui étaient prodigués et trois jours d’ITT lui étaient délivrés.
Ce n’est que le lendemain, dimanche 9 mai, qu’elle déposait plainte au commissariat central de Nancy dénonçant les faits dont elle avait été victime. Son agresseur présumé, bénéficiant d'un régime en semi-liberté, était interpellé par la brigade anticriminalité au centre détention de Nancy-Maxéville où il était placé. Devant les policiers du groupe d’appui judiciaire, ce dernier a reconnu partiellement les faits. L’individu né en 1986 n’était pas connu par la justice pour des faits de violences conjugales.
Il était présenté ce mardi en comparution préalable devant le tribunal judiciaire de Nancy en vue d’une présentation devant le juge d’application des peines.