Faits divers. Un homme de 31 ans a été victime du vol de sa voiture après avoir été roué de coups sur le parking d’un hôtel à Houdemont. Six individus, dont quatre mineurs, ont été placés en garde à vue.
Les faits se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi aux alentours de 2 h 50. Sur le parking de l’hôtel F1 à Houdemont, un meusien de 31 ans fume sa cigarette lorsqu’il devient la cible de plusieurs individus le rouant de coups. Ces derniers, quatre jeunes, s’emparent des clefs et lui dérobent son véhicule, une Toyota. Ils partent ensuite avec une deuxième voiture de marque Citroën empruntée à un adulte. Alertée, la police arrive sur les lieux et fait face aux jeunes mis en cause, revenus sur les lieux pour restituer le véhicule prêté.
Finalement, les protagonistes reprennent la poudre d’escampette dans deux véhicules différents à savoir le véhicule volé Toyota et le véhicule emprunté Citroën, la brigade anti-criminalité à leurs trousses.
Six individus placés en garde à vue
Le véhicule volé est bloqué sur le parking alors que la Citroën C4 est neutralisée au niveau du rond-point de Frocourt. L'un des chiens de la brigade cynophile, le berger malinois Magnum est lâché. Trois individus sont aussitôt placés en garde à vue, ils sont rejoints dans les geôles au cours de la nuit par le propriétaire du C4. L’enquête est confiée aux enquêteurs de la Brigade des Violences Urbaines (BVU) devant lesquels les mis en cause ne reconnaissent pas les faits.
Finalement six gardes à vue sont prononcées dans cette affaire, le propriétaire de la C4 est remis en liberté. Les cinq, quatre mineurs et un jeune majeur de 18 ans originaire de Montpellier devront prochainement répondre de leurs agissements face à la justice pour violences, vol de véhicule, refus d’obtempérer et défaut de permis de conduire pour les conducteurs. Plusieurs convocations par officier de police judiciaire (COPJ) ont été adressées pour le 11 février 2020 et le 15 juin 2020. D’autres mineurs, en fugue ou évadé d’un centre en Alsace devraient être présentés devant un juge pour enfant.
La victime s'est vue signifier deux jours d'interruption temporaires de travail (ITT).