Nancy. Trois jours après le dramatique accident qui a causé le décès de Maxime Burtolin sur le chantier de l’île de Corse à Nancy, des centaines de personnes ont tenu à lui rendre un dernier hommage.

Un silence de plomb. Sur le parvis de l’École d’architecture plongé dans l’obscurité, plusieurs centaines de personnes s’étaient donné rendez-vous mercredi pour rendre un dernier hommage à Maxime, décédé dimanche dernier en chutant d’une grue sur un chantier interdit au public se trouvant à une centaine de mètres de là. Des roses blanches, des pétales de fleurs, beaucoup de lettres et de photos ou encore des bougies étaient déposées à l’abri du vent près d’une entrée de l’école d’Architecture, témoignant de l’affection qui était portée à l’étudiant.
En tête du cortège une banderole : « Maxime, tu nous manques déjà beaucoup »
Vers 18 h, un cortège lumineux prenait le départ, des femmes, des hommes tenant à bout de bras des bougies et des lampions. Une marche silencieuse ouverte en présence d’une unique banderole et d’un message « Maxime, tu nous manques déjà beaucoup ». Pendant près d’une quarantaine de minutes, le cortège allait sillonner quelques rues de Nancy, rue Sainte-Catherine, la Place Stanislas, la Place de la Carrière pour traverser la Pépinière, le long du canal et revenir sur le Parvis de l’École d’Architecture.

Membres de la famille, amis, enseignants, camarades ou même quelques anonymes s’étaient spontanément joints à la marche silencieuse. L’émotion était forte. Maxime avait 22 ans était en 5e année à l’École nationale supérieure en génie des systèmes industriels (ENSGSI) de Nancy. Il est décédé dimanche 17 novembre 2013.