Nancy: Suite au dernier conseil municipal qu'il a quitté prématurément le groupe des élus de gauche dénonce et propose...

Les élus de gauche de la ville de Nancy n'ont pas digéré le dernier conseil municipal du 24 juin qu'ils ont quitté prématurément en désaccord avec le comportement dédaigneux selon eux d'André Rossinot. Quelques jours avant le prochain conseil qui aura lieu lundi, l’opposition représentée par Mathieu Klein, candidat faut-il le rappeler en 2014, Bertrand Masson et Areski Sadi a réuni la presse afin de " faire des propositions " pour l'avenir, car " de toute façon le maire actuel ne changera plus ." Qualifiant cette attitude symptomatique " d'un mode de gouvernance totalement désuet où il est distribué des bons ou mauvais points et un regard plein d'arrogance et de mépris pour les opposants en lieu et place de réponse pour les contenus " Mathieu Klein attend plus de retenue et un vrai débat contradictoire " et pas de sentences arrogantes lorsque sont évoqués des points qui n'ont pas l'air de lui plaire " comme l'affaire des sondages dont André Rossinot a promis de ne pas lâcher le secrétaire fédéral de Meurthe-et-Moselle du parti socialiste, ce dernier ayant décidé clairement de ne pas répondre aux demandes du maire actuel sur le sujet. Pour Bertrand Masson, le comportement d'André Rossinot " est contraire à une conception moderne à ce qu'est un maire dans une ville " qui doit être un élément fédérateur qui apaise les débats " aujourd'hui le maire divise, attise les polémiques " et confond sa fonction de maire avec un chef de clan selon l'élu de gauche qui constate que " les Nancéiens ne veulent plus de ces pratiques." De son côté, Areski Sadi qui dénonce une attitude " d'intimidations, mais qui n'impressionne plus personne " considère que le maire doit accepter d'être remis en cause " la majorité actuelle a instauré une cour qui ne remet jamais rien cause, même en commission." Pour autant, les élus de gauche ne demandent rien à l'équipe actuelle préférant penser à l'avenir et à 2014...
Quatre propositions
Campagne municipale oblige, Mathieu Klein en profite donc pour faire quatre propositions pour le gouvernement de Nancy. La première est " le fait de solliciter les ateliers de vie de quartiers " très formellement quand une délibération relative à l'évolution de leur quartier est soumise au conseil municipal, un avis joint aux délibérations alors que le président des AVQ sera invité à rapporter devant le conseil municipal l'avis de leur atelier " afin que les conseillers municipaux soient parfaitement éclairés de la façon dont les habitants en perçoivent les enjeux d'évolution. " Deuxième proposition, " il faut que les conseils municipaux soient retransmis en direct sur le site internet de la ville " afin que les habitants connaissent les prises de position de leurs élus, mais aussi un moyen de se référer utilement " sur ce qui a pu se dire ou ne pas se dire sur des débats antérieurs" l'occasion de vérifier les déclarations de chacun... Troisième proposition, l'organisation d'un conseil municipal, tous les six mois, dans un quartier de la ville " tous les conseillers municipaux seront invités durant toute la journée qui précède ce conseil à rencontrer les habitants avec le maire " le conseil municipal se déroulant dans un endroit emblématique de ce quartier " avec un objectif de rapprochement " avec les élus. Enfin Mathieu Klein propose de limiter la concentration des pouvoirs, ainsi aujourd'hui le maire de Nancy est président de la CUGN, du conseil de surveillance du CHU, du conseil d'administration de l'ADUAN, de l'office public d'habitat et de la SOLOREM " le signe d'un pouvoir beaucoup trop concentré " selon le candidat socialiste qui souhaite, s'il est élu, que ses adjoints remplissent certaines de ses fonctions hormis celles imposées par la loi comme le conseil de surveillance du CHU. Des propositions " non exhaustives " pour tourner le dos aux " pratiques désuètes actuelles ", cela promet de chaudes retrouvailles demain au conseil municipal...