NANCY. Le pôle d'excellence en génie urbain, le Technopôle Renaissance a été inauguré ce matin en plein air en présence de André ROSSINOT, Président de la Communauté urbaine du Grand Nancy et Maire de Nancy, François PELISSIER, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale de Meurthe-et-Moselle, et Pierre MUTZENHARDT, Président de l’Université de Lorraine
Au son de la fanfare, et sous un ciel bleu Majorelle, près de 200 grands Nancéiens se sont réunis en fin de matinée lors d'une promenade inaugurale au bord du plan d'eau de la Méchelle jusqu'à la grande Halle transformée située boulevard d'Austrasie. Sur ces mêmes lieux qui accueillaient dans le passé les anciens abattoirs, c'est le technopôle Renaissance qui a été inauguré. Lieu du « génie urbain », le Technopôle Renaissance devient un espace où les professionnels, les décideurs et les habitants se croisent, échangent et conçoivent ensemble les innovations urbaines de la ville de demain. Avec, en son cœur, la Grande Halle, plateforme d’expérimentations et de démonstration qui vise à fédérer les énergies et les talents, et à tisser des collaborations en réseau à l’échelle du Bassin de vie du Grand Nancy, mais aussi du Sillon Lorrain pour "construire les pépites de demain et donner les capacités des entreprises d'innover" a déclaré le président de la chambre de commerces et d'industrie, François Pelissier.
Trois technopôles pour faire rayonner Nancy à l'international
À proximité de la Place Stanislas, d'équipements sportifs importants, entre le plateau et rivière, la grande halle que le public a redécouverte aujourd'hui avait fait l'objet de nombreuses convoitises par sa situation géographique, mais aussi par sa surface importante avec près de 2000 m2, la CUGN a révélé qu'un arbitrage avait été nécessaire dans l'intérêt de tous. Ce nouveau technopôle basé sur les anciens abattoirs destiné "au génie urbain et à la culture" s'inscrit parmi deux autres technopôles celui de Brabois "qui ne doit pas rester que Brabois" a déclaré André Rossinot au cours de son discours précisant l'intégration du pôle de Villers et Artem, et dont le nom du technopôle sera baptisé "technopôle Henri Poincaré" en hommage à celui qui fut un "mathématicien international", l'autre pôle est bien sûr celui de la Manufacture dédié au génie culturel avec la médiathèque, le conservatoire et le centre dramatique qui devrait connaître quelques évolutions lorsque l'ICN se déplacera à Artem, il devrait notamment accueillir de l'espace universitaire...
André Rossinot a qualifié cette inauguration comme "un exceptionnel moment d'invention, moment d'émotion et en même temps de réalité de construction et de prospective" d'une oeuvre soutenue par la communauté urbaine. "Il y a un an, j'ai dit que nous allions devenir une agglomération technopolitaine numérique ...une forme d'école de Nancy nouvelle de faire ensemble de manière transversale le travail en réseau" clame le président de la communauté urbaine. "Ce lieu est un lieu magique, car il y a de l'espace, ça va devenir un pôle de génie urbain, quand on voit les composantes évoquées: l'école d'architecture, le génie des systèmes industriels, l'école territoriale implantée ici... ". Autour de ces lieux également "il y a du sport, des médailles olympiques, de grandes entreprises, une longue histoire d'entreprise..."
Concernant les aides de l'État, "on vient de loin" admet le Président de la Communauté urbaine considérant que "si on a toujours besoin du soutien de l'État, ce soutien doit être l'occasion unique de faire émerger une nouvelle façon de bâtir l'avenir de la Lorraine et pour cela il y avait des obstacles à lever, il y avait besoin d'une unité de la Lorraine, d'une unité urbaine de la Lorraine que nous avons su constituer pour constituer un pôle métropolitain européen de facto ou de par la loi et j'y arriverai et nous aurons ce pôle métropolitain européen n'en déplaise à quiconque." Enfin, selon le maire de Nancy, il faut innover sur les méthodes de travail, car "il n'y a pas d'avenir sans progrès et sans cause sociale" a insisté André Rossinot qui a conclu par un petit clin d'oeil à l'endroit de Laurent Hénart candiat à la mairie de Nancy en 2014 "Je suis Laurent aujourd'hui un maire heureux et un président de communauté urbaine comblé et qui entend le rester..."
Lire notre article (du 20/09/2011) : "Les Rives de Meurthe" vitrines de l'innovation urbaine