Après plusieurs cas positifs COVID-19, l'EHPAD Notre-Maison de Nancy est totalement confiné.
La ville de Nancy a communiqué ce jeudi un point de situation àl'EHPAD Notre-Maison dont la capacité est de 150 résidents dont 28 personnes âgées en unité de vie protégée. Ainsi dans le cadre des dépistages généralisés organisés régulièrement, depuis le vendredi 23 octobre, plusieurs agents ont, jour après jour, fait part de leur résultat positif au test PCR. Vendredi 30 octobre sur conseil de l’Agence Régionale de Santé, les visites ont été interdites à Notre Maison. Les résidents ont été confinés en chambre. Lundi 2 novembre et mardi 3 novembre, une nouvelle campagne de tests généralisée été menée pour 140 résidents et 124 agents. Lors de cette dernière séquence de tests systématiques, vingt cas ont été détectés parmi les résidents, dont trois étaient symptomatiques. Et vingt-quatre cas positifs se sont révélés parmi les agents.
Les familles des résidents concernés par un test positif ont été immédiatement informées et seront tenues au courant régulièrement de l'état de santé de leurs proches. Malgré le soin et l'attention apportés aux résidents, deux résidents sont décédés peu de temps après avoir été testés positifs. L'établissement est actuellement totalement confiné, sans visite des familles. et selon la ville de Nancy « à cette heure, la situation est maîtrisée. »
Pour information, l’établissement Notre Maison applique strictement les consignes du ministère des Solidarités et de la Santé en ce qui concerne les visites des familles. Ainsi, depuis la mi-octobre, la doctrine « protéger sans isoler » est mise en œuvre : les visites se déroulent au rez-de-chaussée de l’établissement sans possibilité pour les familles de se rendre dans les étages. Le port du masque et la désinfection des mains sont obligatoires. Le registre des visiteurs est tenu à jour, les visites se font sur rendez-vous et ne peuvent concerner que deux personnes à la fois.
La Ville de Nancy, qui assure que tout est mis en œuvre pour circonscrire l’épidémie et endiguer les risques infectieux, a renforcé le protocole en vigueur dans l’établissement avec le remplacement des masques chirurgicaux par des masques FFP2 pour les agents et l'intensification des techniques de bio nettoyage. Aujourd’hui jeudi 5 novembre, un médecin spécialiste en infectiologie du CHRU était présent dans l'établissement pour vérifier les process et surtout pour répondre aux questions des agents.