logerotLégislatives 2017- A quelques jours du premier tour des élections législatives, nous avons posé cinq questions communes aux candidats de la première et deuxième circonscription de Meurthe-et-Moselle. Nous poursuivons avec Maxime Logerot (UPR) candidat dans la 1ère circonscription de Meurthe-et-Moselle (Nancy-Est, Nancy-Nord, Nancy-Sud, Malzéville, Saint-Max, Seichamps).

 

Présentation

J’ai 21 ans. Je suis engagé à l’Union Populaire Républicaine depuis 4 ans maintenant. J’étais lycéen à l’époque et puis j’ai entamé des études en lettres et en communication. Au fur et à mesure que j’avançais en âge, j’avançais également à l’UPR. Je suis passé de simple militant à adjoint sur la campagne d’une législative partielle à Audincourt sur la section propagande téléphonique. J’ai ensuite été responsable de la constitution des listes pour les élections régionales, directeur de campagne de David Wentzel. Tête de liste départementale en Meuse ensuite je suis passé délégué départemental et je suis maintenant candidat aux législatives.

Sur le plan national, quelles sont les idées que vous comptez défendre ?

L’Assemblée nationale sera le lieu dans lequel je vais défendre un discours qui dit que la souveraineté est plus importante que tout le reste. En France on a délégué le pouvoir de décider les lois à Bruxelles et à l’Union européenne. Au parlement, je dénoncerai le lien qui existe entre les lois qui sont proposées et les directives de Bruxelles. C’est le lien notamment entre la politique économique du gouvernement et les grandes orientations économiques dictées par Bruxelles via l’article 121 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Tout le discours que j’aurai à l’Assemblée nationale sera de prévenir nos concitoyens et de secouer les parlementaires qui baignent dans cette atmosphère de semi-collaboration depuis bien longtemps avec, à la clé, le sacrifice progressif de notre souveraineté.

Quel est votre programme pour votre circonscription ?

Les élections législatives sont des élections nationales. Mon but en tant que député sera de participer aux décisions nationales, les grandes décisions du gouvernement. Néanmoins, une fois élu député, je prendrai bien entendu connaissance, une connaissance plus approfondie, des dossiers locaux en cours et des enjeux de ces dossiers et j’irai voir le gouvernement, les autres parlementaires pour mettre en avant ces  dossiers-là. En attendant, je me concentre plus sur l’aspect national des choses vu le caractère de ces élections. Nous avons eu l’occasion d’aborder les dossiers locaux lors des élections départementales et des régionales. Il ne faut pas tout confondre. Ce n’est pas parce que le pouvoir a quitté la France et que la souveraineté s’est envolée que l’on doit en revenir aux enjeux exclusivement locaux lors d’évènements nationaux.

Quelles sont vos propositions pour la moralisation de la vie politique ?

Tout d’abord : interdiction de se présenter à une élection sans casier judiciaire vierge et encore plus si on a été reconnu coupable de détournement de fonds publics ou de faits de corruption. J’ai certains parlementaires en tête qui ne pourraient pas se représenter. Cela participerait à moraliser la vie politique. Il faut également éviter au maximum la professionnalisation de la vie politique par l’instauration de la limite des mandats et aussi du cumul des mandats dans le sens de ce qui a été décidé il y a quelque temps. Il y a aussi une mesure que je défendrai tout particulièrement, c’est la réintroduction dans la constitution du crime de complot contre l’Etat. Comment moraliser la vie politique si cette notion a été retirée du champ pénal. Il faut absolument réintroduire cela pour éviter les excès de parlementaires qui pourraient se laisser corrompre, convaincre de voter certaines lois par certains pays ou lobbies étrangers. On en a eu l’exemple lors de la sortie du livre « Nos très chers émirs» (Christian Chesnot / Georges Malbrunot) qui traitait du lien entre le Qatar et certains parlementaires français. C’est inadmissible, il faut prendre les mesures nécessaires pour que cela s’arrête et durcir l’appareil judiciaire.

Quel est votre regard sur les premiers pas d'Emmanuel Macron et de son premier ministre Edouard Philippe ?

Je suis assez étonné. Je pensais qu’Emmanuel Macron, depuis le début de la campagne présidentielle, n’était qu’une bulle médiatique. Une bulle condamnée à exploser au moment du premier tour. A vrai dire j’avais pronostiqué son absence au second tour. Néanmoins maintenant qu’il est élu, j’observe qu’il fait les choses avec pragmatisme, il est assez malin. Je suis tout de même inquiet de savoir si ce sont ses vraies convictions qu’il met là en place ou si c’est une posture de veille des élections législatives afin d’être rassembleur au maximum. Je suis donc très curieux de voir ce qu’il va se passer au sortir des élections. Toutefois je garde à l’esprit que les lois qui vont être mises en place par Emmanuel Macron, et on prend le chemin via la loi travail numéro 2, dont certaines mesures ont été  dévoilées, ne sont jamais que des lois qui découlent de l’Union européenne. Dans tous les cas, les lois qui vont être appliquées vont l’être du fait d’une puissance étrangère, d’une entité supérieure. Il faut voir maintenant quelles formes elles vont prendre. Le fond sera dicté, la forme reste à voir. Pour l’instant je suis assez surpris du début de quinquennat du président de la République : le fait de recevoir Poutine à Versailles, c’est bien incarner l’habit présidentiel. Il essaye de se poser comme chef de l’Etat, je ne pensais pas qu’il aurait les moyens, l’idée, la carrure pour faire cela. Il ne faut pas oublier qu’il a tout l’appareil médiatique derrière lui ce qui biaise la vue que l’on peut avoir d’Emmanuel Macron. 

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