VIDÉO. L’Association Départementale pour le Don d’Organes et de Tissus Humains (ADDOTH) lance une campagne de sensibilisation au don d’organes et de tissus en vue de transplantations et de greffes. Jusque fin juillet c'est notamment sur le réseau Stan que les grands Nancéiens découvriront l'appel au don de l'association.

Depuis maintenant 25 ans l’association ADDOTH se mobilise pour informer le grand public aux dons d’organes et de tissus au travers d’évènements et d’interventions. En 2003, elle s'était mobilisée lors des jeux mondiaux des transplantés . En 2014 après dix ans de réflexion sur une campagne de communication à grande échelle sur les transports en commun, l’idée s’est finalement concrétisée grâce à « un déclic », celui d’une rentrée financière inattendue, le leg d’une vieille dame qui a permis d'établir « un apport pour se lancer (dans le projet) avec une bonne marge de réussite » a expliqué lors d’une conférence de presse Daniel Gris, Vice-Président de l’association ADDOTH . Lundi, au terme d’un projet bien ficelé, avec le soutien de partenaires et en accord avec le Grand Nancy et le réseau Transdev, les deux véhicules du Réseau Stan ont été présentés avant leur première sortie dans le Grand Nancy. Pendant trois mois, les deux rames de la ligne 1 et 2 sillonneront le Grand Nancy reprenant la déclinaison du message « don d’organes, dites oui, dites non, mais dites-le ».
Encore 30 % de refus
L’objectif de l'opération est de sensibiliser tous les publics aux dons d’organes et de tissus, mais également de convaincre de prendre la décision et d’en parler autour de soi. « Il y a entre 400 et 500 personnes qui meurent chaque année par défaut du don des organes », a indiqué Daniel Gris. Avec cette action à grande échelle, l’association espère diminuer les refus de don qui s'élève encore à 30 % en France et interpeller le grand public afin de provoquer l’échange au sein des familles et du cercle amical.
Une vaste campagne concentrée dans le Grand Nancy, « C’est dommage que ça ne se passe pas au niveau régional » a regretté André Rossinot, président de la Communauté Urbaine qui a jugé que le secteur de la santé était « un grand enjeu régional », mais également « une affaire de conscience de citoyenne, de citoyen, ce n’est pas une affaire politique, c’est une affaire de société, il faut la considérer comme telle et sur ces sujets de société, on peut faire des miracles... » a-t-il encore estimé.
Une étude d’impact auprès des Nancéiens à l’automne sera réalisée cet automne.
=> EN VIDÉO - Regardez-ici :
L'appel aux dons d'organes s'affiche sur le... par ici-c-nancy