Nancy- Dans un communiqué la députée de Meurthe-et-Moselle Chaynesse Khirouni cible André Rossinot au sujet de la situation critique du CHU de Nancy...
À l'approche des municipales, la situation compliquée du CHU de Nancy se joue forcément sur le terrain de la politique locale. Dans un communiqué de presse transmis la semaine dernière, la députée de Meurthe-et-Moselle Chaynesse Khirouni considère que la situation financière critique de l'établissement nancéien est « la conséquence de choix hasardeux de la gouvernance locale (...) et le fruit de la politique de casse de l'hôpital public avec la mise en oeuvre par la précédente majorité, de la tarification à l'acte. » Puis Chaynesse Khirouni se fait plus précise à l'endroit du maire de Nancy et président du Grand Nancy « André Rossinot porte une responsabilité importante » lui qui préside depuis plus de trente ans le conseil d'orientation et de surveillance de l'établissement. Par ailleurs, la députée de Meurthe-et-Moselle souhaite une « action forte du gouvernement » pour la pérennité du CHU de Nancy « un outil de pointe » et annonce rester vigilante aux réponses apportées pour permettre le redressement financier « de notre CHU. »
Mathieu Klein lui aussi est allé de son communiqué pour saluer l'engagement du gouvernement dans le pacte Lorraine qui prévoit notamment 65 millions d'euros pour la filière santé dans notre région, une aide « qui ne règle pas les problèmes budgétaires actuels du CHU » précise quand même le candidat socialiste à la mairie de Nancy. Ce dernier déclare soutenir le plan de refondation présenté par le directeur général Bernard Dupont, mais refuse que les personnels soient seuls à « être mis à contribution » avant lui aussi de promettre de rester vigilant aux évolutions de ce dossier qui va sans aucun doute animer les débats à l'approche de mars 2014...
