Le maire de Saint-Max, Eric Pensalfini (LR) a pris un arrêté samedi pour permettre l’ouverture des commerces de sa ville.
Après les annonces mercredi soir du président de la République, la tension monte notamment chez les commerçants exaspérés par des décisions qu’ils jugent inéquitables vis-à-vis de la grande distribution et les géants du net. En Meurthe-et-Moselle, le maire LR de Saint-Max, comme plusieurs de ses collègues en France, a pris un arrêté pour permettre aux commerces de sa commune de rester ouverts. Selon l’édile « nos commerçants que je connais bien et qui font le bonheur des Maxois ont toujours respecté scrupuleusement les protocoles sanitaires et les gestes barrière, et il n’est pas juste de les pénaliser. Vive nos commerces de proximité ! »
Dans cet arrêté, Eric Pensalfini, élu au premier tour lors des dernières municipales, constate que les rayons non alimentaires des supermarchés ne sont pas fermés ce qu’il considère comme « une rupture d’égalité de traitement entre les supermarchés et les hypermarchés et les petits commerces non-alimentaires. » Selon le maire de la commune du Grand Nancy cela représente « une pratique déloyale contraire aux décisions annoncées par le Président de la République. » Pour ces raisons les commerces non alimentaires de Saint-Max sont donc autorisés à ouvrir, et ce « jusqu’à l’égalité de traitement soit rétablie. »