Ils étaient un millier dans les rues de Nancy ce samedi 8 décembre à soutenir la marche pour le climat en dépit d'un arrêté d'interdiction de manifestation.
En Vidéo. Retour sur l'évènement avec Steven Royer, l'un des 75 co-organisateurs de la Marche pour le Climat à Nancy
« Il n'y a pas de planète B », « Justice sociale, justice climatique même combat », « Ne faisons plus d’enfant carbone » ou bien « Grand Nancy protège tes cyclistes » les pancartes étaient nombreuses dans les rangs de la mobilisation de la marche pour le climat ce samedi à Nancy. S’inscrivant en marge de la COP24 en Pologne, l’un des objectifs de cet évènement était d’interpeller les décideurs « sur la situation et sur leurs engagements qui ne sont pas à la hauteur du défi climatique. » A Nancy, elle permettait aussi de mettre en lumière la question de l’éco-mobilité et plus particulièrement de la sécurité du réseau cyclable sur le Grand Nancy.
Une mobilisation suivie malgré un arrêté de la préfecture de Meurthe-et-Moselle interdisant la manifestation sur la voie publique. Ils étaient plus d’un millier, 1500 selon les organisateurs, à se réunir à 13 h 30 au départ de l’esplanade Philippe Seguin devant le siège de la métropole du Grand Nancy puis à déambuler dans les rues de Nancy jusqu’à la Place D’Alliance.
Une mobilisation pacifique, sans heurt et dégradation, malgré une légère bousculade entre la place Stanislas et la rue des Dominicains où des Gilets jaunes ont voulu rejoindre le cortège de la Marche pour le Climat.
À la suite de cette marche, Denys Crolotte, membre du MAN Nancy et Florent Compain, Président des Amis de la Terre France, deux des 75 co-organisateurs de l'évènement ont été placés en garde à vue à 15 h 20 après leur arrivée place d’Alliance à Nancy.