Nancy. Après une soirée arrosée entre amis, un homme de 22 ans a volé puis accidenté une voiture. Interpellé par les services de police, c’est après de longues heures de dégrisement à l'hôtel de police qu’il dit avoir découvert, avec stupéfaction, l'intégralité des faits...

Blackout total et very bad trip pour le mis en cause. L’affaire remonte à ce jeudi 14 décembre, vers 5 h 45 du matin, les autorités sont alertées par un groupe de jeunes qui faisaient la fête dans un appartement de la rue Solignac à Nancy, de l’ivresse de l’un de leurs amis. Inquiets, ils expliquent lui avoir confisqué ses clés de la voiture et tenté de le garder avec eux dans l’appartement. Seulement, le jeune homme, passablement excité était parvenu à s’enfuir en courant.
Dans le même temps, le 17 recevait un autre appel pour le vol du véhicule, une Peugeot 306, d’une livreuse de journaux en tournée, rue de la Faïencerie. Alors qu’une patrouille se rendait sur le secteur, les services de police étaient à nouveau sollicités pour un accident de circulation au rond-point du Pont-Fleuri à Maxéville. Le véhicule, à l’état d’épave, était immobilisé après avoir percuté le rond-point. Au volant le conducteur n’était autre que le jeune homme alcoolisé que recherchait la police, mais aussi l’auteur du vol de voiture.
Indemne, mais fortement alcoolisé avec 1,50 gramme d’alcool par litre de sang, l’individu était interpellé sans résistance par les forces de police et placé en cellule de dégrisement, puis en garde à vue. Entendu par le groupe d’Appui judiciaire chargé de l’affaire, "l’individu n’a rien reconnu" et pour cause "il ne se souvenait de rien", confie une source policière. L’individu a même exprimé son étonnement lorsque les faits lui ont été relatés. Un blackout que le mis en cause esplique par une charge de travail considérable au quotidien et s’être complètement relâché lors de cette soirée festive. La sanction, elle, a été immédiate, son permis de conduire a été suspendu 5 mois et demi par le préfet de Meurthe-et-Moselle. Originaire de Mancieulles, dans le nord du département, le jeune homme sera prochainement convoqué pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) au mois de mars 2018.