Des feux de poubelles et des jets de projectiles... Sept personnes ont été interpellées en marge d'une manifestation sauvage contre la réforme des retraites qui s'est tenue mardi soir, dans les rues de Nancy. Un policier a été blessé.
Pour la seconde fois cette semaine et après le rejet des deux motions de censure de lundi 20 mars, près de 200 personnes ont convergé en fin de journée et début de soirée dans les rues de Nancy.
Un rassemblement suivi d'une déambulation, ce mardi 21 mars, visant à nouveau à dénoncer le recours au 49,3 par le gouvernement et à réclamer le retrait immédiat de la réforme des retraites.
Le cortège s'est ensuite morcelé pour une manifestation sauvage dans les rues nancéiennes. Sur le tracé de ce parcours spontané, des poubelles ont été enflammées par des groupes de manifestants, des barrières en acier ont été déplacées et des détritus ont été renversés dans les rues . Des projectiles ont également été lancés. Aux alentours de 21h, la situation s'est tendue et plusieurs feux étaient constatés rue Saint Dizier et rue Saint Jean. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les opposants à la réforme des retraites. Sept personnes ont été interpellées et conduites à l'hôtel de police de Nancy. Un policier a été blessé.
Aux alentours de 22h, la ville de Nancy retrouvait son calme et les services techniques de la Ville de Nancy étaient appelés à l'oeuvre au centre-ville pour effacer les stigmates du passage des manifestants.
"Pour la seconde fois en deux jours, une manifestation non déclarée, en dehors du cadre de l'intersyndicale contre la réforme des retraites se solde par des dégradations multiples à Nancy (...) En démocratie, user de la violence est intolérable et je suis convaincu que cela ne fait en rien avancer la lutte contre la réforme des retraites, au contraire", a réagi Mathieu Klein, Maire de Nancy et président de la Métropole du Grand Nancy sur le réseau social Twitter.
En Images - Les rues du centre-ville de Nancy mardi 21 mars vers 22h.
