Un homme âgé d’une vingtaine d'années a été transporté à l'hôpital central du CHRU de Nancy, le 6 juin 2022, après avoir été poignardé dans le dos à Nancy. Le mis en cause présumé a été rapidement appréhendé par les forces de police.
Un homme d’une vingtaine d’années a été transporté au CHRU après avoir été poignardé dans le dos, le 6 juin 2022, sur le parvis Saint Léon à Nancy, a-t-on appris de source policière. Ce soir-là, aux alentours de 20h, alertés par la victime en sang, des policiers en contrôle routier sur le secteur prenaient en charge le malheureux ainsi que les premières informations pour identifier l'auteur des violences. Tandis que la victime était transportée, sans que son pronostic vital ne soit engagé, aux urgences de Nancy par les sapeurs-pompiers, la diffusion des éléments par le Centre d'Information et de Commandement (CIC) aux patrouilles permettait de localiser le mis en cause présumé. L'homme recherché était très rapidement appréhendé alors qu'il quittait les lieux, un passager à ses côtés, au volant d'un véhicule. Lors de l'interpellation, un couteau et une bombe lacrymogène étaient saisis. Les deux hommes étaient emmenés au commissariat de l'hôtel de police de Nancy pour y être entendus. Le passager, rapidement mis hors de cause était laissé libre sans poursuite .
Le conducteur en état d'ivresse, auteur présumé de l'agression à l'arme blanche, était placé en garde à vue. Lors de ses auditions face aux policiers du groupe d'appui judiciaire (GAJ), l'homme de 24 ans domicilié à Knutange (Moselle) reconnaissait la rixe avec la victime qu'il connaissait. Il affirmait toutefois avoir porté le coup de couteau "pour [se] défendre". D'après la police et les investigations portant sur des témoignages, l'agresseur présumé, avant le coup de couteau, aurait en effet reçu des coups. Des déclarations qui doivent faire l'objet d'une enquête distincte. L'auteur principal a été présenté, ce mercredi 8 juin 2022, devant le tribunal judiciaire de Nancy, en vue d'un placement sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement dans le cadre d'une convocation par procès-verbal (CPPV). Cinq jours d'ITT ont été octroyés à la victime, un habitant de Laxou âgé de 25 ans.