Frappant aux portes des appartements avec une arme de catégorie B, un individu a été arrêté rue Vayringe à Nancy. Il aurait affirmé, par son comportement, avoir agi dans l’intention d’être tué par les forces de police.
Plus de peur que de mal. Les faits se sont produits samedi 14 novembre 2020 aux alentours de 16 h. Alertés par son centre d’information et de commandement, de la présence d'un individu frappant aux portes de plusieurs appartements avec une arme de poing à la main, plusieurs équipages de la BAC se rendaient rue Vayringe à Nancy.
A l’arrivée des forces de police l’individu, armé d’un fusil de chasse, était localisé dans une cour de l'immeuble. Face à lui un riverain qui tentait de le raisonner. Avec sang froid et maîtrise, le tenant en joue, les policiers incitaient l'individu à relâcher son arme, mais l’homme déterminé n’obtempérait pas.
Finalement, c’est l’intervention d’un policier qui connaissait le mis en cause qui l’exhortait à se rendre. Visiblement déstabilisé par cette injonction et reconnaissant le fonctionnaire de police, la tension redescendait d’un cran permettant à l’individu qui lui faisait face de le désarmer.
L’homme, un quinquagénaire de nationalité algérienne, était interpellé sous les yeux de plusieurs témoins médusés observant la scène depuis leurs balcons. Son arme un fusil de chasse avec crosse et canon scié contenant une cartouche était saisie. Placé en garde à vue dans les locaux de l'hôtel de police de Nancy, l’homme vraisemblablement dépressif a expliqué aux enquêteurs ne pas avoir eu « le courage » de s'infliger « une balle » espérant être tué par les forces de police. L'alcoolémie de ce dernier était mesurée à 0,90 milligramme par litre d’air expiré, soit 1,80 gramme d’alcool par litre de sang. Les investigations se poursuivent afin d'établir toutes les circonstances de cet incident.
