Faits divers. Deux individus dont un mineur ont été interpellés à Nancy à la suite d’une soirée passée à commettre plusieurs tentatives de vols pour détrousser des objets à des passants. Les Nancéiens ne se sont pas fait berner.
Elle avait fait une vingtaine de victimes lors de l'été 2017 à Nancy (Notre article du 7 octobre 2017), « la danse à Zizou » fait à nouveau parler d’elle dans la cité ducale. L’expression plutôt sympathique désigne en réalité une pratique consistant pour des délinquants à approcher une victime en partageant avec elle quelques pas de danse. Mais, cette fois-ci, les victimes nancéiennes ne se sont pas fait berner.
Les derniers faits datent du lundi 29 juin dans la soirée, deux individus de 17 et 22 ans abordaient des passants sur la voie publique dans le but de dérober des portefeuilles ou portables, essuyant jusqu'à quatre tentatives infructueuses. Les deux comparses repérés par une patrouille de la Brigade anti-criminalité (BAC) vers 21h étaient suivis sur le secteur Jeanne d’Arc jusqu’à la fac de lettres. Arrivé place Godefroy de Bouillon, le duo s’approchait d'un individu assis sur un banc et parvenait à lui dérober sa sacoche.
Un policier violemment mordu à la main
Une patrouille de la brigade anti-criminalité intervenait pour procéder à l’interpellation des mis en cause, mais ces derniers se rebellaient, nous indique une source policière. Le mineur de 17 ans particulièrement agressif mordait un policier à la main et le second de 22 ans tentait de dérober les objets placés au ceinturon d’un autre policier. Placés en garde à vue, les deux jeunes, domiciliés dans des foyers de l'agglomération nancéienne, niaient en bloc l’intégralité des faits devant les policiers du Groupe d’Appui Judiciaire. Des dénégations contredites par le témoignage de la victime et des images issues des bandes de vidéoprotection du centre de supervision urbain (CSU) de la métropole du Grand Nancy.
À l’issue de leur garde à vue, le mineur s’est vu remettre une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) pour le 22 septembre prochain. Le majeur sera jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).