À la suite d'un simple contrôle routier à Nancy, un automobiliste a été retrouvé en possession de faux papiers.
Usage de faux. Les forces de police menaient lundi 3 février 2020 aux alentours de 12 h 50, un contrôle routier aux abords de l’île de Corse à Nancy lorsqu’ils ont contrôlé un automobiliste leur présentant un permis de conduire Belge douteux. Après des vérifications sur la véracité du document, l’individu était interpellé pour usage de faux document et son logement perquisitionné.
À son domicile, une petite collection de pièces d’identité falsifiées était découverte par les policiers. Un lot composé de plusieurs permis de conduire belges, italiens et également d’une carte d’identité française, précise un enquêteur. Des pièces contrôlées par les experts de la Police Aux Frontières (PAF) spécialisée dans la Fraude documentaire.
De faux papiers achetés à des faussaires dans le quartier de Barbès
L’automobiliste âgé de 40 ans et son colocataire âgé de 22 ans ont été placés en garde à vue à l’hôtel de police de Nancy. L’affaire traitée par le Groupe d’Appui judiciaire (GAJ) était confiée à la brigade de la délinquance astucieuse (BDA) qui menait les auditions. Face aux enquêteurs les mis en cause ont reconnu les faits et expliqué avoir agi dans le seul but de « travailler en France » n’étant pas de nationalité française, mais d’origine algérienne. Par ailleurs, ils disent avoir acquis ces pièces « au marché noir » dans le quartier de Barbès situé dans le 18e arrondissement de Paris en région parisienne.
Une enquête diligentée aussi bien pour l’usage de faux documents que pour des faits d’escroquerie intégrant des manœuvres frauduleuses sans préjudice constaté. Selon les investigations des policiers, les deux comparses auraient eu en effet recours à ces fausses pièces d’identité pour leur permettre d’ouvrir plusieurs comptes bancaires.
L’automobiliste est également poursuivi pour « conduite sans permis de conduire », « non-port de la ceinture de sécurité » ainsi que « pneus lisses ». Remis en liberté le mercredi 5 février devront répondre devant la justice lors d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) programmée le 28 mai 2020. Quant à leur situation administrative, il leur a été notifié une ordonnance de quitter le territoire français (OQTF).