Mercredi 29 janvier, les opposants à la réforme des retraites manifestaient à nouveau à Nancy. Ils étaient 1.100 d’après la police. Lors de ce rassemblement, trois étudiantes ont été interpellées pour des faits d’outrage, elles ont été libérées ce matin.
Lors de la manifestation départementale de ce mercredi, 29 janvier contre la réforme des retraites, trois étudiantes âgées d’une vingtaine d’années ont été placées en garde à vue à l’hôtel de police de Nancy pour des faits d’outrage à personnes dépositaires de l'autorité publique. Elles sont ressorties libres ce jeudi matin.
Une décision motivée par leur comportement, explique la police. Deux d’entre elles ont été interpellées pour avoir tracé à la craie des inscriptions au sol visant les forces de police, elles écopent d’une ordonnance pénale. La troisième, pour avoir insulté les forces de police et leur avoir adressé des doigts d’honneur, elle sera présentée en octobre prochain lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Dans un communiqué, l’UNEF Lorraine qui avait appelé ce matin à un rassemblement devant l'hôtel de police de Nancy dénonce « une arrestation sans fondement, marquant encore une fois la répression policière dont les manifestations sont émaillées depuis plusieurs mois ».