Faits divers. Une femme de 53 ans a été placée en garde à vue par la brigade de la délinquance astucieuse (BDA) de Nancy. Ex-trésorière, elle est accusée d'avoir détourné plusieurs dizaines de milliers d'euros du comité d'entreprise dont elle avait la gestion.
67 200 euros. C’est le montant de la somme détournée entre décembre 2015 et décembre 2018 à une entreprise de Maxéville par une salariée. Trois années durant, cette dernière qui occupait le poste de trésorière a établi 22 chèques à son intention. Des transferts d’argent qu’elle parvenait toujours à masquer au cours des bilans.
Mais l’annonce à venir de la suppression des Comités d’Entreprises au 1er janvier 2020 au profit des CSE (Comité Social et Économique) a fait changer la donne. Craignant d’être confondue et identifiée par les audits, cette dernière a rédigé un courrier en mars 2019 à son employeur pour avouer les faits, puis ne s’est plus présentée à son travail.
Suite à un dépôt de plainte de l’entreprise, une enquête a été ouverte et menée par la brigade de la délinquance astucieuse (BDA). Les investigations ont confirmé les faits et ont permis d’établir que l’argent détourné permettait à sa bénéficiaire de profiter d’un train de vie confortable, de vacances et autres hôtels de luxe...
La mise en cause âgée de 53 ans, domicilée à Nancy, a été convoquée lundi 13 janvier 2020 et placée en garde à vue. Elle a expliqué aux enquêteurs avoir voulu se dédommager à sa manière d’un salaire qu'elle jugeait insuffisant. Elle est ressortie libre ce lundi après-midi et devra répondra de différents délits, tels que "faux et usage de faux", "falsification de chèques" et "abus de confiance" lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) en septembre 2020.
