NANCY. La place Stanislas, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, accueillera du samedi 12 septembre au dimanche 1er novembre 2020 son 17ème Jardin éphémère intitulé "Terre ou désert ?". Cinq infos sur le jardin éphémère.
>>> En vidéo. Pierre Didierjean, Directeur des Parcs et jardins de Nancy et Isabelle Lucas, 1ère adjointe au Maire.
1- Terre ou désert, notre planète sera terre fertile ou désert stérile ? Chaque jardin éphémère fait l'objet d'une préparation active de nombreux mois à l'avance de la part des équipes des parcs et jardins de Nancy. L'élaboration de la 17e édition n’y a pas dérogé. Après la main de l’homme matérialisée par l’empreinte du jardinier l'année dernière, la nouvelle thématique 2020 explore notre rapport à l’écologie et à nos pratiques avec un écho à « Jour de la Terre » dont on célèbre cette année le 50e anniversaire. Cette organisation non gouvernementale de dimension mondiale se mobilise pour la protection des écosystèmes et accompagne les personnes et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement à travers des gestes simples. Avec son dessin en forme d’œil et son regard porté sur notre planète, le jardin éphémère entend nous poser une question simple : L’homme va-t-il protéger sa terre nourricière en protégeant sa fertilité ou, pire des scénarios, accélérer l’appauvrissement des sols et, in fine, la désertification déjà galopante sur plusieurs continents ? L’enjeu est de taille.
2- Des scènes végétales aux couleurs chatoyantes. Du Nord au Sud, d’Ouest en Est, la scénographie végétale du Jardin éphémère comporte de multiples symboles visuels disséminés dans seize scènes végétales. Avec « la couleur du temps » vous découvrirez le cercle dit chromatique qui fait succéder les tons froids aux tons chauds, les plantes du sud aux plantes du nord. Vers le « Grand Sud », c’est le désert qui dicte sa loi implacable avec des Dracena, Cycas, Pformium, Euphorbia, Aeonium, Aloe...
Il faudra également ouvrir l’oeil pour repérer une centaine de clématites « Nancy, Jour de la Terre » prolongeant le jardin dans son contour. Chaque pot ponctue également les degrés d’une boussole imaginaire orientant l’homme dans la bonne direction, le respect du vivant. Un peu plus loin, au pied des bouleaux nordiques, des pins Napoléon, au coeur d’un parterre de chrysanthèmes blancs, c’est le Grand Nord qui s’invite. À retrouver également sur la Place Stanislas quelques structures XXL comme le globe ou une yourte de 6 mètres de diamètre !
3- Deux expositions à découvrir au quatre coins du jardin. C’est une première, le Jardin éphémère accueille cette année deux expositions photographiques en lien direct avec la thématique « terre ou désert ? ». Au total, 24 images en grand format s’intègrent à la scénographie du jardin. À découvrir « Guerre du désert » de Ian Teh, photoreporter anglais originaire de la Malaisie, distribué par l’agence anglaise Panos Pictures et Virages - Wood&Wood de Samuel Mussolin, un graphiste originaire de Meuse. Ouvrez l'oeil !
4 - Un jardin durable qui mobilise lors du montage les nancéiens d'ici et d'ailleurs. Rien ne se jette, tout se réutilise. C'est une particularité qui fait la richesse et qui participe au succès du jardin éphémère, les matériaux et les végétaux utilisés lors de la manifestation issus de récupération de précédentes éditions sont encore réutilisés par la suite dans les massifs fleuris ou dans les parcs de la Ville, soit conservés aux serres municipales pour des usages futurs ou encore valorisés en engrais verts. A l'exception des 640 M2 de gazon (made in Alsace) déroulés sur la place Stanislas, 100 % des plantes utilisées sur le jardin éphémère ont été produites dans les serres des jardins municipaux de la Ville de Nancy. Une prouesse en cette période de crise sanitaire puisque le travail de plantation a continué pendant le confinement pour faire sortir de terre l'ensemble des végétaux.
Autre caractéristique du jardin éphémère, sa dimension humaine qui fédère non seulement les jardiniers de la Ville, mais également d'autres métiers comme des agents des chantiers d'insertion, les électriciens, les menuisiers, les serruriers du Centre Technique Municipal et l'entreprise Citéos. Le jardin éphémère compte aussi d'autres participants comme des étudiants de l'Ecole d'Horticulture et de Paysage de Roville-aux-Chênes et des jeunes de l’Institut des Sourds de La Malgrange qui participent aussi au montage. Enfin, des formateurs et des apprentis de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) Lorraine apportent également leur aide avec la création et l’installation de plusieurs structures.
5- Et bien-sûr des rendez-vous... Des animations, des conférences et des ateliers sont programmés tout au long de la vie du jardin et à l’issue des visites guidées programmées en respectant les normes sanitaires en vigueur. Depuis le balcon de l’Hôtel de Ville, les visiteurs pourront prolonger le voyage pour une vue plus globale les dimanches 20 et 27 septembre, 4, 11, 18 et 25 octobre et le 1er novembre, de 14 h à 18 h.
Des mesures sont prises dans le cadre de la crise sanitaire Covid-19 :
Afin d’assurer la sécurité sanitaire des visiteurs dans le cadre de la crise sanitaire Covid-19, des mesures adaptées sont mises en place cette année. A savoir :
- une signalétique qui rappelle les gestes barrière à chaque entrée du jardin : distanciation physique d’un mètre minimum, tousser dans son coude ou dans un mouchoir à usage unique, port du masque obligatoire.
- mise en place de distributeurs de gel hydroalcoolique à proximité des écrans tactiles.
- surveillance des flux. En cas d’attroupements anormaux, un signalement est effectué auprès de la Police municipale.
