Pour accompagner les victimes de violences conjugales et intrafamiliales dans leurs démarches, la Préfecture de Meurthe-et-Moselle s'est engagée en dépoyant des dispositifs de prévention et d'accompagnement. 

Dans le contexte du confinement rendu nécessaire pour endiguer la propagation du coronavirus, une hausse des violences conjugales et intrafamiliales liée à la promiscuité, à l’anxiété et aux tensions pouvant naître plus facilement en milieu clos, a été constatée par les services de l'État. En complément des moyens d’alerte et de prises en charge déjà existants ainsi du plan national de lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales, le préfet de Meurthe-et-Moselle, Eric Freysselinard, a déployé ces derniers jours une série de dispositifs de prévention et d’accompagnement au bénéfice des victimes. 

Pharmacies et « bons taxis » en Meurthe-et-Moselle

Le dispositif de signalement des violences intrafamiliales via les pharmacies mis au point par le ministère de l’Intérieur avec l’appui de l’Ordre national des pharmaciens a été adopté en Meurthe-et-Moselle. Le pharmacien, amené à entrer en relation avec des victimes ou des témoins de violences intrafamiliales, peut prévenir les forces de l’ordre et solliciter leur intervention. Parmi les autres dispositifs déployés, celui des « bons taxis » afin de permettre aux femmes victimes de violences et en état de vulnérabilité domiciliées en milieu rural ou périurbain de se déplacer pour rejoindre un lieu d'hébergement d'urgence ou encore se rendre à un rendez-vous de police, justice...

Les bailleurs sociaux mettent quant à eux à disposition des appartements pour assurer un hébergement aux victimes de violences conjugales et ainsi leur permettre de s’éloigner de l’auteur des actes de violence. Cette aide est coordonnée par les fédérations de bailleurs sociaux Arélor et Union et Solidarité. Elle vient en complément de l’offre de prise en charge existante et renforcée des opérateurs de l’hébergement. 

Les services d’urgences des hôpitaux et l’unité médico-judiciaire du CHRU de Nancy assurent aussi l’accueil des personnes victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles.

Une plateforme téléphonique dédiée aux parents

Enfin, pour éviter la survenue de violences, un dispositif nommé « Amarrage », une plateforme téléphonique est dédiée aux parents qui sont en grande difficulté pour exercer leur rôle parental et éducatif en situation de confinement. Les parents en difficulté peuvent contacter les CIDFF, la maison départementale des solidarités et l’association Arélia.

Les numéros, plateformes et cellules d'écoute à contacter :

Eric Freysselinard, préfet de Meurthe-et-Moselle, rappelle ci-dessous la liste des contacts en cas de violences :

- La plateforme nationale d’écoute Violences Femmes Info 3919 est accessible du lundi au samedi de 09h00 à 19h00.

- La plateforme de signalement en ligne arretonslesviolences.gouv.fr accessible 24h/24 et 7 jours sur 7, fonctionne sous la forme d’un tchat dont les messages ne sont pas traçables. Elle permet de dialoguer de manière sécurisée et anonyme avec des agents des forces de l’ordre formés aux violences sexistes et sexuelles

- Le 119, numéro d’appel pour l’enfance en danger, est ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7. Ce numéro est réservé aux appels d’enfants et également de témoins, visuels ou auditifs, de violences commises sur un enfant. Ce numéro est assuré en lien avec les associations de protection de l’enfance également joignables que sont La Voix de l’enfant (01.56.96.03.00) et Stop maltraitance/Enfance et Partage (0800.05.12.34).

- La CEMMA, cellule pour la protection de l’enfance en Meurthe-et-Moselle gérée par le Conseil Départemental, est accessible au 0.810.27.69.12. Cette cellule recueille et traite les appels pour assurer la protection des enfants.

- Le secrétariat de La Maison des Adolescents fonctionne tous les jours de 10h à 17 et est joignable au : 03.83.26.08.90

- En cas de violences et d’urgence, nécessitant une intervention des forces de l’ordre ou de secours, victimes et témoins doivent contacter le 17, le 18 ou le 112.

- Le recours au SMS avec le 114, habituellement utilisé dans l'urgence par les sourds et malentendants, a été étendu. Le signalement des violences peut donc se faire par SMS, de façon plus discrète qu’un appel au 17.

Enfin, mise en place d’une cellule d’écoute au niveau national et au niveau départemental pour les auteurs de violences :

- au niveau national, une permanence téléphonique est gérée par la FNACAV tous les jours de 9h à 19h au 08.019.019.11

- au niveau départemental, une cellule d’écoute portée par l’association Terres à Vivres est accessible tous les matins du lundi au vendredi au : 06.76.86.37.11.

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