À l'initiative de la préfecture de région Grand Est, huit fondations et entreprises se sont engagées à apporter leur contribution à la lutte contre la précarité.
En signant une charte de complémentarité dans la lutte contre la précarité liée à la Covid-19 en région Grand Est, l'État s'engage aux côtés des fondations d'entreprises à coordonner et à pérenniser les aides pour lutter contre la précarité, renforcée par la crise sanitaire. Josiane Chevalier, préfète de la région Grand Est a signé, mercredi 10 juin, cette charte avec les entreprises et fondations afin d'aider les populations les plus vulnérables du territoire, profondément touchées par la crise de la Covid-19.
Huit fondations et entreprises, Break Poverty, EDF, Orange, RTE, Sanef, SFR, SNCF et Vinci ont apporté leur soutien dans la lutte contre la précarité dans le Grand Est avec un effort particulier en matière de lutte contre la fracture numérique.
La charte vise à "coordonner l’action conjointe des fondations et de l’État mais également de conforter les interventions menées sur le territoire", affirme la préfecture de région Grand Est qui précise qu'elle s'inscrira "en complément des dispositifs déployés par l’État" tels que le renforcement de l’accès à l’aide alimentaire ou encore la lutte renforcée contre les violences intra-familiales.
En région Grand Est, cette participation s'illustre depuis plusieurs semaines par diverses formes. Pour la fondation Orange par le biais d'aides financières afin d'acquérir du matériel de première nécessité et combattre la fracture numérique avec l'achat de tablettes, l'achat de cartes pré-payées à destination des CIDFF. Autre exemple de soutien, EDF qui a remis en région des dons destinés à l’acquisition de tablettes numériques pour les jeunes confinés dans les structures d’accueil de la protection à l’enfance ou encore des dons qui serviront à l’achat de matériel comme des masques lavables au bénéfice d’un collectif de bénévoles et couturières solidaires.