Placé en garde à vue, à l'hôtel de police de Nancy pour des violences conjugales sur sa compagne, un homme de 39 ans a reconnu son implication dans deux autres affaires. Un acte de vandalisme et un cambriolage visant... son propre voisin.
Les faits se sont produits le 28 février 2023 dans un logement nancéien à proximité de la gare. Vers 22h30, la police est appelée pour des violences conjugales impliquant un homme en état d'alcoolémie. Alors que la compagne de ce dernier, en pleurs, est prise en charge pour être entendue, son conjoint est ramené à l'hôtel de police pour être placé en garde à vue. Le dépistage confirmera son ébriété avec un taux de 2,16 g/l d'alcool dans le sang.
En parallèle, alors qu'une enquête de voisinage est entreprise pour apporter de nouveaux éléments pouvant corroborer les soupçons de violences conjugales, ce sont d'autres informations qui parviennent aux enquêteurs de l'Unité des Atteintes aux biens (UAB). Les policiers vont ainsi rapidement suspecter le mis en cause de la dégradation du véhicule de son voisin dans la nuit du 16 au 17 février, mais aussi du cambriolage entre le 17 et le 24 février ciblant... ce même voisin.
Des faits au préjudice conséquent, nous indique une source policière. D'abord, la voiture de la victime a été saccagée, les quatre pneus ont été crevés, la vitre arrière et les rétroviseurs cassés, la carrosserie rayée. Quelques jours plus tard, le voisin qui n'est pas au bout de sa peine, constate qu'il a été cambriolé le temps de son absence. Vêtements de marque, ordinateur, objets high tech ont disparu...
Suspecté d'être le dénominateur commun de ces deux affaires, le trentenaire interrogé par l'unité des atteintes aux biens (UAB) de Nancy, a reconnu être l'auteur et avoir agi par vengeance à la suite d'un différend avec son voisin. Une partie des objets volés ont été retrouvés chez le mis en cause.
Pour ces faits, l'homme de 39 ans s'est vu notifier une date de comparution « en délai rapproché ». Il devait être présenté, ce jeudi après-midi, devant le tribunal judiciaire de Nancy avant une prochaine comparution immédiate qui sera programmée à l'issue d'une expertise psychiatrique. En attendant, le suspect pourrait être placé en détention provisoire.