Santé. En région Grand Est, 444 personnes ont été exposées l'hiver dernier (dont 50 en Lorraine) à un risque de monoxyde de carbone. Face à ces accidents qui pourraient être évités, l’Agence Régionale de Santé (ARS) sensibilise aux comportements à risques.
Les chiffres sont implacables, le monoxyde de carbone (CO) reste la première cause de mortalité par intoxication en France. Pour la seule période de 2015/2016, 3520 personnes ont été victimes d’une intoxication due à ce gaz dont les 3/4 se produisent pendant la période hivernale.
En région Grand Est, les victimes sont nombreuses, 119 épisodes par le monoxyde de carbone ont été enregistrés (dont 50 en Lorraine) au cours de la dernière période hivernale (Chiffre Santé Publique France (CIRE Grand Est) - 1/09/2015-31/03/2016), exposant 444 personnes dont 1 décès. En Lorraine, Face à ces accidents évitables, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a souhaité sensibiliser le public en diffusant une information destinée à prévenir les comportements à risque.
Le monoxyde de carbone est un gaz inodore, incolore et non irritant, rappelle l'ARS Grand Est. Il est donc indétectable sans appareil de mesure. Les intoxications liées à ce gaz résultent le plus souvent d’un dysfonctionnement des appareils à combustion et/ou d’un défaut d’aération des locaux où ils sont utilisés. La chaudière est la source mise en cause dans 50% des intoxications. Enfin, dans la majorité des cas, ces intoxications (près de 8 sur 10) ont lieu chez soi dans l’habitat, un argument de plus pour rester vigilant et installer un appareil de mesure pour éviter l'incident.
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