Nancy- L'association Européenne contre les Leucodystrophies inaugurait mercredi un centre de ressources biologiques au CHU de Nancy-Brabois.
Mercredi en fin de matinée avait lieu l'inauguration du centre de ressources biologiques lorrain en présence de nombreux partenaires du projet, du préfet de Meurthe-et-Moselle Philippe Mahé, mais aussi d'élus du Conseil régional de Lorraine et du Grand Nancy, partenaires financiers de la biobanque située dans les anciens locaux de l'établissement français du sang au CHU de Nancy-Brabois.
Portée par l’association européenne de lutte contre les leucodystrophies ELA, le centre de ressources biologiques lorrain est un lieu de stockage des échantillons biologiques sur les leucodystrophies, associé à une base de données cliniques. Maladies génétiques orphelines, les leucodystrophies détruisent le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) d’enfants et d’adultes. Elles affectent la myéline, substance blanche qui enveloppe les nerfs à la manière d’une gaine électrique. Plus de 30 leucodystrophies différentes ont été identifiées à ce jour.
Le Centre de Ressources biologiques lorrain ELA, unique en France, va permettre d'accélérer l'ensemble des activités de recherches scientifiques sur les leucodystrophies et d'améliorer leur compréhension dans l'optique d'une meilleure prise en charge médicale et de thérapeutiques optimisées à savoir caractérisation des leucodystrophies, identification de groupes homogènes de patients, mais aussi de gènes, de mutations , de variabilité du génome et de leurs conséquences ou encore identification de biomarqueurs.
Cette biobanque aura pour missions de collecter, traiter, conserver et mettre à disposition, aux chercheurs notamment, des collections d'échantillons suffisamment conséquentes pour les recherches, de valoriser et développer la collection d'échantillons et en garantir la qualité et leur conservation. Le centre de ressources biologiques, qui mettra en place des stratégies de prévention et de diagnostic précoce, veillera également à la sécurité des intervenants et l'aspect éthique et légal de chaque opération.
La biobanque lorraine qui a couté près de 3 millions d'euros a été financée par l'Union Européenne par l'intermédiaire du plan FEDER (750 000 euros), la région Lorraine (400 000 euros ), le communauté Urbaine du Grand Nancy (325 000 euros ), l'INSERM (25 000 euros), le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche (15 000 euros) et évidemment l'association ELA (759 687 euros).
Retrouvez ci-dessous en vidéo, les explications de Philippe Faveaux, Pascal Prin et Guy Alba concernant ce centre de ressources biologiques =>