Santé. L’annonce officielle des lauréats du programme de recherche sur le vieillissement nommé "AG.I.R" (AGing, Innovation & Research) s’est déroulée ce lundi 2 mars au CHRU de Nancy. Ce sont les chercheurs Magnus Bäck originaire de Suède et le franco-canadien David Meyre qui ont été sélectionnés.

Mieux soigner le vieillissement pathologique et les maladies qui y sont associées, avec l’objectif d’une médecine personnalisée et plus efficace, ce sont les finalités du programme AG.IR., un programme lorrain de recherches sur le vieillissement des organes et des tissus soutenu par le CHRU de Nancy, l’Université de Lorraine, la Région Lorraine et le Grand Nancy. Le lancement d’un appel d’offre international, une première régionale, coordonné par les Prs Patrick Netter, directeur du Pôle Biologie Médecine Santé (BMS) de l’Université de Lorraine et Athanase Benetos, chef du service gériatrie du CHRU de Nancy, en juillet 2014 avait été suivi par la constitution d’un comité scientifique international présidé par Pierre Corvol, professeur au Collège de France. En décembre dernier, une audition publique avait permis la rencontre avec les postulants. C’est dans le prolongement de cette audition, et après délibérations, que les membres du comité scientifique ont choisi deux lauréats de réputation internationale qui vont démarrer leur programme de recherche dans le cadre d’AG.I.R. dès juin prochain.
Ainsi, David Meyre, 39 ans, Franco-Canadien, professeur associé au Département d’Epidémiologie Clinique & Biostatistiques de la célèbre Université McMaster, à Hamilton au Canada et Magnus Bäck, 42 ans, Suédois, Médecin-chercheur, Professeur associé en cardiologie, sont les deux chercheurs sélectionnés. Ces deux candidats ont retenu l’attention du comité scientifique grâce « à leur niveau d’excellence, leur expérience managériale et leur volonté de s’intégrer dans le tissu scientifique lorrain » explique le CHRU de Nancy. À présent, les lauréats se verront offrir les moyens nécessaires à la réalisation d’une recherche de très haut niveau sur trois ans. Leur présence en Lorraine devrait contribuer « à accroître le nombre de chercheurs de haut niveau dans la Région sur la thématique du vieillissement normal et pathologique, une orientation volontairement translationnelle (recherche fondamentale et recherche clinique), et transdisciplinaire (biologie, santé, informatique, mathématiques, chimie, sciences humaines et sociales) au service d’une médecine personnalisée assurant une meilleure qualité de vie aux patients » estime encore le CHRU de Nancy. À Nancy, plus de 200 chercheurs et médecins chercheurs travaillent à mieux comprendre, prévenir et guérir les très nombreuses maladies liées au vieillissement pathologique des cellules, tissus et organes.