SANTÉ. Un jeune homme de 27 ans est décédé après avoir contracté une méningite à méningocoque de type C à Nancy. Ses proches et les personnes susceptibles d’avoir été en contact rapproché avec lui ont déjà pu avoir un traitement antibiotique approprié.

L’Agence régionale de santé (ARS) de Lorraine l’a confirmé aujourd’hui : le jeune pharmacien, décédé ce jeudi 2 octobre au CHRU de Nancy (Meurthe-et-Moselle), a succombé à une méningite à méningocoque de type C. Ses proches et les personnes susceptibles d’avoir été en contact rapproché avec lui ont été prévenus et ont pu avoir un traitement antibiotique approprié. L’ARS poursuit à présent ses investigations en lien avec la famille, le service hospitalier et les proches du patient décédé.
Pris d’un malaise, le jeune homme avait été conduit aux urgences du CHRU de Nancy où il a été transféré le jour même en réanimation. Malgré les soins il est décédé en début de soirée le 2 octobre.
Selon l'Agence régionale de santé (ARS) de Lorraine, « le méningocoque est un germe fragile qui se transmet uniquement d’une personne à l’autre lors de contacts directs (face à face), proches (moins d’un mètre) et prolongés ou répétés (baiser, relations intimes...)». « Le méningocoque ne survit pas en dehors du corps humain; il ne reste ni dans l’air ni sur les objets. Un verre, une bouteille, une cuiller, une cigarette, un instrument de musique, un téléphone, un stylo, un jouet ne transmettent pas le méningocoque, même en passant rapidement d’une bouche à l’autre » explique encore l'agence régionale.
Il y a donc très peu de risques de transmission du méningocoque lors de rassemblement ou fréquentation de supermarché, dans les transports en commun, au cinéma, dans une file d’attente. Aucune mesure particulière comme la fermeture d’établissements fréquentés par le patient n’est nécessaire.
Pour rappel cette infection due à un méningocoque de type C fait l’objet d’une recommandation vaccinale en France pour tous les jeunes de 1 à 24 ans.