Nancy - Metz et région. Les pollens de bouleau se maintiennent tout le territoire avec des risques considérés comme très élevés sur une partie importante de la Lorraine indique dans son dernier bulletin le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

Une nouvelle semaine compliquée est annoncée pour les allergiques comme le révèle dans son dernier bulletin le Réseau National de Surveillance Aérologique (RNSA). La faute aux pollens de bouleau, « plus virulents qui monopoliseront l’espace » explique le RNSA. Ces pollens s’imposent en force sur un large quart Nord Est du territoire avec un risque allergique élevé à très élevé de Rennes à Lyon, moyen de la Bretagne au Nord de l’Aquitaine, jusqu’à la Loire et très faible à faible sur le reste du territoire.
En Meurthe-et-Moselle et en Moselle, les risques sont au maximum avec une prévalence de pollens de Bouleau (risque élevé), de Frêne (risque faible). Dans les Vosges c’est encore les pollens de Bouleau qui sont en augmentation avec un risque jugé élevé. Les pollens de cyprès, frêne, noisetier, peuplier et saule sont eux classés en risque faible dans les Vosges.
À Nancy, les relevés effectués le 4 avril indiquent une quantité de 1593 grains par m3 (dans le détail 624 de Bouleau, 619 de Charme, 107 de Frêne et 91 de peupliers), une quantité très élevée, car il faut savoir qu’en moyenne à partir de 80 grains de Bouleau par m3, les personnes sensibles commencent à présenter des symptômes cliniques à savoir conjonctivites, éternuements, nez qui coule etc...
En France, selon un rapport publié par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), issu d’enquêtes épidémiologiques menées en France, de 1994 à 2006, près de 30 % de la population adulte et entre 7 % et 20 % des enfants seraient allergiques aux pollens de l’air.