Nancy. Les accidents vasculaires cérébraux n'arrivent pas qu'aux autres avec 130 000 cas par an en France les AVC sont la deuxième cause de décès chez la femme et la troisième chez l’homme. Face à cette problématique de santé publique, France AVC LORRAINE participe à la journée européenne de prévention de l'accident vasculaire cérébral.
Selon l'OMS, un accident vasculaire cérébral arrive toutes les cinq secondes dans le monde, au CHU de Nancy on en recense deux cas par jour ... Et personne n'est à l'abri confiait Patrick CESARD intervenant pour l'association FRANCE AVC LORRAINE: l'accident vasculaire cérébral peut survenir à tout âge, car c'est un accident, rien à voir donc avec une pathologie qui s’installe tranquillement avec le temps, laissant ainsi à la victime et à sa famille la possibilité de s’habituer aux épreuves et combats à venir : non, il frappe soudainement ! D'où l'importance de réagir très rapidement, plus le temps passe, plus les lésions sont profondes et elles sont irréversibles.
La vie après un AVC
« Nous ne sommes pas prêts à en subir un, nous avons toujours tendance à penser que cela n’arrive qu’aux autres.Les séquelles d’un AVC sont proportionnelles à la sévérité de l’accident. On peut s’en sortir indemne ou légèrement affecté, mais on peut tout autant perdre toutes ses facultés, que ce soit au niveau de la parole et de la communication, qu’au niveau de la motricité. Bien souvent, la victime aura à réapprendre à se déplacer, à se servir du seul bras qui lui reste, quand il ne s’agit pas une paralysie totale des membres inférieures qui nécessitera l’utilisation d’un fauteuil roulant. Ainsi, lorsqu’une personne a été victime d’un AVC, elle se retrouve du jour au lendemain dans un monde qui lui est totalement étranger, avec des personnes qui ne parlent plus le même langage qu’elle, mais elle se retrouve dans un corps qui lui est devenu inconnu et qu’elle ressent comme une prison. Le grand drame est qu’il n’y a pas beaucoup de chances d’évolution et que la problématique, même si elle à tendance à s’estomper avec le temps selon les cas, demeure irréversible. Tant que la victime est hospitalisée ou dans un centre de réadaptation, la famille ne ressent pas encore le poids de tout ce qu’elle aura à vivre. »
C’est quand le patient regagne son domicile que tout se complique
« Monter des escaliers est un premier obstacle, puis tout dans la maison se révèle inadapté, la chambre à l’étage, aller aux toilettes relève de la performance. Dans la « non-vie » et le vide qui s’installe entre les personnes, il y a désormais moins de place pour le plaisir, moins de place pour les loisirs, moins de place pour le répit. On devient le gardien vigilant et quelquefois impuissant, et ce pour un mois , des mois de convalescence ou pour la vie entière. ».
AVC Information prévention à l'hôpital de Mercy (57) aujourd'hui de 10h à 12h et de 14h à 17h dans les locaux de la maison des usagers et à 14 h conférence animée par un orthophoniste de l'établissement, à 16 h conférence du Docteur Wagner neurologue.
Sensibilisation et dépistage gratuit de l'hypertension artérielle aujourd'hui de 9h à 11h à l'Espace Yves Coppens et de 10 h à 16 heures au centre commercial des Nations à Vandoeuvre-lès-Nancy (54) puis conférence l'hypertension c'est quoi en fait animée par le professeur Boivin de 18h30 à 20h au domaine du Charmois (Vandoeuvre-lès-Nancy 54)