À l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d’Alcoolisation Fœtale, les sages-femmes et les docteurs de la Maternité Régionale de Nancy ont rappelé les dangers liés à l’alcool. Consommer de l’alcool pendant la grossesse est toxique pour le fœtus et peut entraîner des complications pour le bébé à naître.
En Vidéo. Le Dr Margaux Creutz Leroy, Maternité Régionale de Nancy (à regarder ici)
Un stand d'informartion, des affiches et des praticiennes de santé au contact des jeunes mamans enceintes pour leur proposer un mojito sans alcool. Ce lundi 9 septembre à l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d'Alcoolisation Fœtale, les professionnels de santé ont renouvelé le message dans le bâtiment des consultations de la Maternité Régionale Alfred Pinard. Des échanges auprès les femmes enceintes et de leur entourage pour les sensibiliser sur les dangers liés à l’alcool et les complications pour le bébé à naître.
L’alcool passant du sang maternel vers le sang du fœtus, au travers du placenta, la consommation d'alcool pendant la grossesse est toxique pour le fœtus et peut entraîner diverses complications comme des retards de croissance, atteintes du système nerveux central, malformation, dont le syndrome d’alcoolisation fœtale est la forme la plus grave. Les professionnels de santé recommandent donc le "Zéro alcool pendant la grossesse jusqu'à la fin de l'allaitement".
En France, entre 2006 et 2013, 3 207 nouveau-nés (soit une naissance par jour) ont présenté au moins une conséquence liée à l’alcoolisation fœtale dont pour 452 d’entre eux (soit une naissance par semaine) un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). Toutefois, le dernier baromètre de Santé Publique France dévoilé ce lundi 9 septembre à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale, montrent des chiffres encourageants .
Selon cette étude, 93% des femmes ont déclaré en 2021 n'avoir jamais bu d'alcool pendant leur dernière grossesse contre 88% en 2017. Santé Publique France considère "important de poursuivre les efforts de prévention et d’accompagner les femmes qui pourraient être en difficulté avec la consommation de substances pendant leur grossesse, car le nombre de femmes et d’enfants concernés est donc loin d’être anecdotique". Les auteurs de l'étude notent également que "les estimations obtenues à partir d’enquêtes déclaratives sous-estimant de surcroit la réalité, en particulier concernant l’alcool".