Santé. Suite à une hausse du nombre de cas d’intoxication liés à la consommation de champignons constatés aux centres antipoison et de toxicovigilance, l’Anses, la Direction générale de la Santé (DGS) et les Centres antipoison lance un appel à la vigilance ce vendredi.
Avec des températures favorables ces quinze derniers jours à la pousse des champignons, le nombre d’intoxications observées a fortement augmenté. Face à ce constat, les autorités sanitaires lancent ce vendredi un appel à la vigilance. Ainsi, selon les derniers chiffres de l’Anses, la Direction générale de la Santé (DGS) et les Centres antipoison ont enregistré ces deux dernières semaines 249 cas d’intoxication. Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications peuvent être graves (troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe), voire mortelles. Sept cas graves ont été enregistrés depuis le mois de juillet 2018, dont quatre ces deux dernières semaines.
Pour éviter le pire, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) réitère quelques recommandations à respecter. À savoir en priorité, et en cas de doute : faire identifier sa récolte par un spécialiste (pharmaciens, mycologues des associations ou sociétés savantes de mycologie ) avant toute consommation certaines intoxications pouvant s’avérer mortelles. Photographier sa cueillette avant cuisson permet au centre antipoison d’identifier le champignon, en cas d’intoxication.
En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (notamment diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.) à la suite d’une consommation de champignons de cueillette : les autorités conseillent de joindre immédiatement le « 15 » ou le centre antipoison de sa région, et de préciser que vous avez consommé des champignons.