Nature. Avec l’arrivée du printemps, un petit ballet aérien discret mais essentiel reprend vie dans les parcs nancéiens.
Les abeilles sauvages, et plus particulièrement les abeilles terricoles, émergent du sol après avoir passé l’hiver sous terre. Des observations ont été faites dans plusieurs espaces verts de la ville, notamment place des Ducs de Bar, au parc Olry, au Jardin d’eau et aux abords du cinéma Kinépolis.
Contrairement aux abeilles domestiques que l’on retrouve dans les ruches, ces abeilles solitaires ne vivent pas en colonies et ne produisent pas de miel. Chaque individu creuse son propre terrier, où il pondra ses œufs et stockera du pollen pour nourrir ses futures larves. Pendant quelques jours, l’activité est intense : les insectes bourdonnent autour de leurs nids avant de disparaître progressivement à la fin de leur cycle de vie.
Inoffensives mais essentielles à la nature
Essentielles à la biodiversité, ces abeilles sauvages jouent un rôle clé dans la pollinisation des plantes locales. Elles se nourrissent du pollen et du nectar des premières fleurs printanières, notamment celles des saules, et contribuent ainsi à la reproduction de nombreuses espèces végétales.
Totalement inoffensives, elles ne piquent pas et ne présentent aucun danger pour les promeneurs. Pour sensibiliser le public et éviter toute confusion, la municipalité de Nancy a installé des panneaux d’information rappelant leur importance et leur innocuité.
Face au déclin général des pollinisateurs, il est primordial de protéger ces précieuses alliées de la nature."Elles sont essentielles car elle participent activement à la pollinisation. Merci par avance de les laisser tranquillement butiner", demande la Ville de Nancy.