Le macaron "Labelle nuit" présenté par Thibaut Sauvageot, membre de l'UMIH 54, en charge des établissements festifs et de nuit ; Françoise Souliman, Préfet de Meurthe-et-Moselle; Mathieu Klein, Maire de Nancy et Président de la Métropole du Grand Nancy et Frédéric Laissy, Directeur interdépartemental de la Police Nationale de Meurthe-et-Moselle / photo Ville de Nancy

Une charte de la vie nocturne a été signée le 31 décembre à Nancy par la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, la Ville de Nancy, et le représentant de l’UMIH 54. Le document s'accompagne du label "Labelle nuit" qui ambitionne de concilier vie festive, besoins économiques et tranquilité publique.


C'est fait ! Le 31 décembre 2024, la Ville de Nancy a officialisé la signature d'une charte de la nuit nocturne (à retrouver en cliquant ici), un document visant à encadrer et à valoriser la vie nocturne tout en répondant aux nombreux défis qu’elle soulève. Avec ses 53 000 étudiants et ses nombreux établissements nocturnes, Nancy, ville festive se confronte également à des enjeux de sécurité, de respect du voisinage, de prévention des addictions et de lutte contre les nuisances sonores. 

Afin de contribuer à un cadre de vie plus apaisé et dans une dynamique collective, les principaux acteurs concernés : l’État, représenté par la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, les représentants de la police nationale et de la police municipale, la Ville de Nancy, et les professionnels du secteur à travers l'Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie 54, ont élaboré un cadre commun visant à concilier la vie festive, les besoins économiques et la tranquillité publique.

Lutte contre l'alcoolisme, les violences sexistes et sexuelles ou encore les nuisances sonores

Cette charte fixe des règles précises pour les établissements ouverts la nuit. Les exploitants désireux d'améliorer la qualité de la vie nocturne pourront se voir délivrer le label "Labelle Nuit" en s'engageant sur une série de mesures. Parmi lesquelles le respect des lois et règlements en vigueur, l'interdiction des open-bars, la prévention des troubles publics, la lutte contre l’alcoolisme en proposant des alternatives non alcoolisée ou encore en sensibilisant aux risques liés à l’alcool. Autre effort, celui de renforcer la sécurité routière avec des actions comme la mise à disposition d'éthylotests et de sensibiliser sur les dangers de l’alcool...

En parallèle, des actions spécifiques visent à prévenir les violences sexistes et sexuelles dans les lieux de nuit. Cela inclut des formations pour le personnel, des affichages explicites et une meilleure identification des situations à risque à travers une expression ou mots codés.

Un autre volet de la Charte s’intéresse à la lutte contre les nuisances sonores en abaissant notamment le niveau de diffusion musicale au minimum 30 minutes avant la fermeture de l’établissement quand celle-ci intervient au-delà de 22 heures ou encore de limiter le bruit provoqué par la clientèle à l’extérieur de l’établissement. 

En respectant les termes de la Charte, à Nancy, plus de 500 établissements pourront prétendre au fameux label dont près de la moitié d'entreprises titulaires de la licence IV (permettant de vendre de l'alcool sans l'accompagnement d'un repas). 

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