Nancy-Le premier secrétaire fédéral du parti socialiste de Meurthe-et-Moselle monte au créneau pour défendre les nouveaux rythmes scolaires et le travail du parti socialiste sur le sujet...
Une semaine après la rentrée marquée par la généralisation (ou presque) des nouveaux rythmes scolaires dans les communes françaises, le parti socialiste de Meurthe-et-Moselle défend la réforme menée initialement par Vincent Peillon, premier ministre de l’Éducation nationale de la présidence Hollande. Une défense provoquée selon Bertrand Masson, premier secrétaire fédéral du parti Socialiste de Meurthe-et-Moselle, par l'attitude de plusieurs responsables de la droite meurthe-et-mosellane qui « ont cru bon de critiquer fortement la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, sur fond de campagne nauséabonde contre la ministre Najat Vallaud-Belkacem, qu’ils ne jugent d’ailleurs pas utile de dénoncer. »
Dans un communiqué de presse, Bertrand Masson parle « de fierté de la Gauche d'avoir fait, depuis 2012, de l'éducation, une priorité » alors que selon le patron de la Gauche nancéienne certains à droite et au centre « ont soutenu sans sourciller pendant dix ans une politique minutieuse de démantèlement du service public d’éducation. » En guise d'arguments, le premier secrétaire fédéral de Meurthe-et-Moselle dresse un tableau comparatif, ainsi selon lui « 60 000 postes d’enseignants sont progressivement recréés dans les écoles et l’enseignement supérieur, tandis que M. Sarkozy en avait supprimé 80 000. De nouveaux rythmes scolaires plus adaptés sont mis en place, pour réduire les inégalités et favoriser la réussite scolaire des enfants. Plus de 28 000 auxiliaires de vie scolaire seront progressivement titularisés pour mieux accompagner dans l’école les élèves en situation de handicap. Les moyens affectés à l’éducation prioritaire sont renforcés dans 102 secteurs dès 2014 et plus de 1100 dès 2015. La formation des enseignants, qui avait été supprimée par la droite, a été remise en place (Écoles supérieures du professorat et de l'éducation). Un grand plan pour le numérique à l’école a été lancé. »
«Fier du travail engagé »
Considérant que la droite a échoué dans le domaine de l'éducation, Bertrand Masson demande aux responsables de l'UMP et de l'UDI « à un peu de décence » l'actuelle opposition ayant fait selon lui de la France « un des seuls pays de l’OCDE à réduire ses dépenses en matière d’éducation. » Le premier secrétaire fédéral du parti socialiste de Meurthe-et-Moselle conclut son propos en exprimant sa fierté en tant que socialiste « du travail engagé depuis 2012 » dans le domaine de l'éducation.