Nancy et région. Depuis quelques jours le premier véhicule doté d'un radar embarqué a été attribué aux gendarmes de l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR). Très discret, le dispositif est d'une redoutable efficacité.

Ils sont difficilement repérables, se fondent dans la circulation et font preuve d’une efficacité redoutable, les radars mobiles nouvelle génération équipent progressivement depuis un an et demi les forces de police et de gendarmerie. La Meurthe-et-Moselle, jusqu'a lors exempte fait dorénavant partie des départements où le dispositif a été déployé. Après une période de formation des gendarmes, le système est à présent opérationnel. Équipés de ce nouvel outil embarqué sur un véhicule banalisé de marque Citroën Berlingo, les militaires sillonnent les routes du département. Dissimulé sous la plaque d’immatriculation avant, le radar invisible aux autres automobilistes est relié à une tablette numérique ainsi qu’à un boîtier électronique dans le coffre. En cas de grand dépassement de vitesse excèdent 10 km/h en dessous de 100 km/h (et 10% au-dessus de 100 km/h), un flash infrarouge est émis et enregistre cinq images du véhicule diffusées automatiquement sur la tablette numérique. En fin de journée et chaque jour, les photos sont ensuite téléchargées et transmises au Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR) de Rennes. Quelques jours plus tard, l'automobiliste reçoit un courrier avec les détails et le montant de l'infraction.
Pour autant le but affiché n’est pas de piéger les automobilistes insiste le Commandant Dominique Le Guillou, chef de l'escadron départemental de sécurité routière de la gendarmerie, mais de "modifier leur comportement". Il faut dire que les chiffres ne sont pas bons, le Préfet de Meurthe-et-Moselle a rappelé une hausse des accidents mortels dans le département, 17 tués l'an dernier à la même époque contre 23 à la même période ajoutant une progression de 20 % d'infraction supplémentaire liée à la vitesse. "La vitesse redevient un facteur majeur" a conclu Raphael Bartolt.
En France, en quinze mois de fonctionnement, ces dispositifs ont généré 270 000 procès verbaux pour excès de vitesse.
VIDÉO. Tout savoir sur le premier radar embarqué en Meurthe-et-Moselle.
Un radar mobile nouvelle génération en Meurthe... par ici-c-nancy